martes, 29 de julio de 2014

Francia y la energía nuclear - 10 milliards d'euros pour "verdir" la France

¿Francia le dice no a la energía nuclear?
No sólo de Mundial y hold-outs vive el hombre. Entre tanto consultar encuestas y tejer y destejer alianzas, tampoco pueden aquellos candidatos con posibilidades de ganar las próximas elecciones desentenderse de un tema estratégico clave. El enorme déficit que se ha creado en el sector energético ha sido uno de los factores que nos han llevado a la actual situación económica; no el único por cierto, pero uno de los de mayor gravitación. Aún haciendo todo muy bien, el déficit energético no va a corregirse ni en uno ni en dos años. Cuáles serán las fuentes de energía a las que dé prioridad la Argentina en el próximo quinquenio, es una cuestión que ha de afectar, para bien o para mal, nuestro futuro ambiental. Las miradas se han posado, como no puede ser de otra manera, sobre Vaca Muerte. Pero todo aquel que sepa algo de gas y de petróleo sabe de los graves riesgos ambientales que puede ocasionar su extracción. Habrá una prisa entendible en poner el yacimiento en operación. ¿Nos acordaremos entonces del Desarrollo Sostenible?
Y es por ello que aún al borde del default, técnico o como los que saben quieran denominarlo, es importante ocuparnos de este otro crucial asunto estratégico. Lo que se está proponiendo a los franceses interesa como tendencia, en especial a aquellos que están delineando el futuro; porque hay entre nosotros, por suerte, gente trabajando para el día después.

Mauricio López Dardaine



Debajo del texto francés de LE MONDE de hoy, 29 de julio, encontrarán nuestra versión española.
Ségolène Royal promet 10 milliards d'euros pour « verdir » la France
LE MONDE

C'était, au départ, un projet de loi sur « la transition énergétique ». Puis c'est devenu une loi « pour un nouveau modèle énergétique français ». C'est finalement une loi de « programmation de la transition énergétique pour la croissance verte » que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, présentera au conseil des ministres du mercredi 30 juillet, le dernier avant les vacances du gouvernement.

Simple ajustement sémantique ? Adepte d'une écologie « positive » plutôt que « punitive », Ségolène Royal craignait, explique-t-elle, le caractère « anxiogène » du seul terme « transition », dont les Français, échaudés par la crise et le chômage, n'auraient pas su si elle annonçait des lendemains qui chantent ou qui déchantent. Or, elle veut mobiliser « toutes les forces vives de la nation, citoyens, entreprises, territoires, pouvoirs publics », autour d'une « loi d'action et de solutions ».
C'est donc sous le signe d'une « croissance durable créatrice de richesses, d'emplois pérennes et de progrès social » que la ministre place sa loi, annoncée par François Hollande comme l'un des « grands chantiers du quinquennat ». Avec un double enjeu : « lutter contre le dérèglement climatique » et « réduire la facture énergétique de la France qui s'élève à près de 70 milliards d'euros par an ».
UNE VOLONTÉ DE « DÉCARBONER » LA FRANCE
Mis bout à bout, les 64 articles montrent en effet une volonté de « décarboner » la France. Des objectifs ambitieux sont gravés dans le texte, en termes de baisse de la consommation d'énergie, de réduction des gaz à effet de serre ou de promotion des filières renouvelables. Le rôle des collectivités territoriales est mis en avant. Et Mme Royal a écouté les avis des instances – Conseil national de la transition écologique, Conseil économique, social et environnemental, Conseil d'Etat – qui ont planché sur une version préliminaire de son projet.
Le « facteur 4 », la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050, qui était passé à la trappe dans la mouture initiale, y figure désormais. Il s'agit là, souligne le climatologue Jean Jouzel, membre du bureau du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), d'un engagement crucial pour limiter à 2 °C le réchauffement de la planète.
De même, au chapitre des « transports propres », le texte originel favorisait les seuls véhicules électriques ou hybrides. Désormais, il encourage « tous les véhicules ayant un très faible niveau d'émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ». Autre évolution : la possibilité pour les régions d'avancer aux particuliers une partie du coût de la rénovation thermique de leur logement.
LE RENONCEMENT DE L'ETAT À PRENDRE LA MAIN SUR LE NUCLÉAIRE
Pour autant, le projet de loi montre ses limites car il entérine le renoncement de l'Etat à prendre la main sur le nucléaire. Ce qui, dans un pays où l'atome est la clé de voûte du système de production d'électricité, restreint singulièrement sa marge de manoeuvre. Certes, la réduction, de 75 % à 50 %, de la part de l'atome dans le mix électrique en 2025 est actée. Et la puissance nucléaire installée sera plafonnée à son niveau actuel de 63,2 gigawatts. Mais les pouvoirs publics ne pourront pas décider de la fermeture d'un réacteur pour des raisons de politique énergétique. L'arrêt de Fessenheim (Haut-Rhin) ne figure pas dans la loi. Il reviendra simplement à EDF de se conformer à une programmation pluriannuelle de l'Etat qui fixera la part de chaque source d'énergie.
Sur ce dossier ultrasensible, solidement verrouillé par l'Elysée et Matignon, Mme Royal « n'a pas voulu braquer » les esprits, en optant pour la voie contractuelle. « C'est une loi d'équilibre entre les tenants du tout nucléaire et ceux qui veulent en sortir, assure-t-elle. Un socle nucléaire est un atout dans la transition énergétique. »
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VOLUNTAD DE “DESCARBONIZAR” FRANCIA
El proyecto de ley que la ministro de ecología de Francia presentará el 30 de julio al consejo de ministros, es la “programación de la transición energética para el crecimiento verde”. El conjunto de los 64 artículos muestran la voluntad de “descarbonizar” Francia. El texto contierne objetivos ambiciosos, en términos de bajo consumo de energía, reducción del uso de gases de efecto invernadero o promoción de fuentes de energía renovable. El papel de las colectividades regionales es destacado. La ministro ha escuchado los consejos del Consejo Nacional de la Transición Ecológica, del Consejo Económico, Social y Ambiental, del Consejo de Estado, quienes analizaron la versión original del proyecto.

El “factor 4(cuatro)”, la división por cuatro de las emisiones de gases de efecto invernadero en Francia tomando el año 2050 como horizonte, que había sido “olvidado” en la primer versión, está ahora incluido. Se trata de un compromiso clave para limitar a 2ºC el recalentamiento de nuestro frágil planeta tierra. Alienta además el uso de “todo vehículo que produzca una muy baja emisión de gases de efecto invernadero y de contaminantes atmosféricos”.
RENUNCIA DEL ESTADO A TOMAR LAS RIENDAS EN EL CAMPO DE LA ENERGÍA NUCLEAR
Sin embargo, el proyecto de ley tiene sus limitaciones, puesto que confirma la renuncia del Estado a tomar las riendas en el campo de la energía nuclear. En un país donde el átomo es la llave del sistema de producción de electricidad, ello restringe de manera importante el margen de maniobra del Estado. Es cierto que la reducción del 75 % al 50 % de la participación del átomo en el mix eléctrico, para 2025, ha sido sancionada. Y el techo para potencia nuclear instalada será el actual de 63,2 gigawatt. Pero los poderes públicos no podrán ya decidir el cierre de un reactor por razones de política energética. La parada de Fessenheim (Alto Rin)  no figura en la ley. Le corresponderá simplemente a EDF (Électricité de France) atenerse a la programación plurianual del Estado, que determinará la proporción correspondiente a cada fuente de energía.
Todo lo cual nos muestra cuántas aristas de este complejo rompecabezas deben ser tenidas en cuenta al mirar hacia los próximos lustros, si es que queremos que nuestros hijos y nietos vivan en un planeta habitable.