miércoles, 27 de marzo de 2013

En Bretagne, l'autonomie énergétique en marche –Energy self-sufficiency in Brittany

En Bretagne, l'autonomie énergétique en marche –Energy self-sufficiency in Brittany -

Autosuficiencia energética en Bretaña

Un exemple à suivre ? Is this the kind of example to be followed? ¿Un ejemplo para imitar?

Ø   Vous trouverez le texte français complet ci-dessous

“…Ya en 2008 se creó la sociedad cooperativa de inversión Cigale. Son ahora 127 personas que controlan, en conjunto, el 30 % de la inversión en el parque eólico. Esta participación eólica no es sino una persiana de la política energética de la comunidad de distritos del Mené, que reúne los 6.500 habitantes de  Saint-Gouëno con los de seis otras comunas del centro de Bretaña."

"Sobre el territorio rural se puede trazar un circuito que conduce desde una sala de calderas a madera (de los bosques circundantes) que alimenta un circuito de calor, en Gouray, a una planta de metanización en  Saint-Gilles-du-Mené, y hacia la planta de agro-combustibles de Saint-Gouëno, antes de poder llegar a admirar una casa dotada de paneles solares en Plessala…”

Los ejemplos de nuestra América del Sur, en especial las experiencias hechas en comunidades rurales, muestran que partiendo del núcleo comunitario, autoridades municipales, vecinos, con el apoyo de una ONG experimentada dan lugar en muchos casos a proyectos que benefician desde muchos ángulos a la comunidad o a un grupo de comunidades no muy distantes entre sí, y terminan convirtiéndose en estilos de vida sostenibles, mejorando los niveles de vida de cada uno y frenando la migración hacia las grandes ciudades, y todo ello contribuyendo a disminuir considerablemente las emisiones de gases de efecto invernadero. De ahí el interés de este ejemplo que nos da Bretaña.

 

Rio + 20 has stressed the need of matching the struggle against Climate Change with the struggle against poverty. As says Jacky Aignel in this coverage by Le Monde, “We live in one of the poorest districts in Brittany. As a peasant, I try to work independently as much as possible. And I knew cheap energy would end some day.” In Saint-Gouëno, Côtes-d'Armor, Brittany, they aim at attaining energy autonomy by 2025.

In the words of peasant Jacky Aignel, the elements of the Rio + 20 mandate may be found: first by replacing present energy system by a wind turbines park. The first turbine of 850 kilowatts -first in a series of seven- was put in place on Mach 19 this year. Also by means of poverty to be reverted through job diversification and the creation of new higher quality jobs propelled by self-generated energy. There is another element, that is also emerging in South America: the importance of developing these initiatives from the nucleus of small districts, where even if it is not always easy to involve the citizens that will benefit from the initiative, experience is beginning to show that once they do get involved the forces in the small community tend to transform the project into a sustainable way of life.

In the case of Brittany, the start-up of this initiative -originated in 1999- is the result “of a wise financial assembling focusing on associating the citizens with the actual investment so the economic results fall locally”. “At present, 127 people control, together, 30 percent of the wind park investment”. This is only part of the energy policy of the Mené district community, linking the 6,500 inhabitants of Saint-Gouëno with six other districts in central Brittany.

Having followed similar successful rural developments that have taken and do take place in South America, we strongly believe that to carry out the Rio + 20 mandate, this sort of engineering ought to be both replicated and perfected. And whenever possible, coordinated among neighbouring districts, as in the case of the Mené district community, in order to benefit from a wider net.

Mauricio López Dardaine

Source : LE MONDE, le 23 mars 2013

Saint-Gouëno (Côtes-d'Armor), envoyé spécial.

Jacky Aignel regarde les grutiers hisser les pales en haut du mât : "Depuis le temps qu'on attendait..." L'éolienne se dresse enfin, mardi 19 mars, sous les yeux du maire de Saint-Gouëno : le résultat de longues années d'efforts pour cette petite commune des Côtes-d'Armor. L'Enercon E53, d'une puissance de 850 kilowatts, première d'une série de sept, n'est pas une éolienne comme les autres : elle résulte d'un savant montage financier visant à associer les habitants à l'investissement, afin que les retombées économiques soient bien locales.
Dès 2008, la société d'investissement coopératif Cigale a été créée. Ce sont maintenant 127 personnes qui contrôlent, ensemble, 30 % de l'investissement du parc. L'éolien participatif n'est qu'un volet de la politique énergétique de la communauté de communes du Mené, qui unit les 6 500 habitants de Saint-Gouëno et de six autres communes du centre de la Bretagne.
Sur ce territoire rural, on peut tracer un circuit conduisant d'une chaufferie à bois (fourni par les forêts avoisinantes) alimentant un réseau de chaleur, au Gouray, à une usine de méthanisation à Saint-Gilles-du-Mené, puis vers l'huilerie d'agrocarburants de Saint-Gouëno, avant d'admirer une maison passive à panneaux solaires à Plessala.
OBJECTIF : ÊTRE AUTONOME ÉNERGÉTIQUEMENT EN 2025
Autant d'éléments qui doivent permettre à la communauté d'atteindre son objectif : être autonome énergétiquement en 2025, c'est-à-dire produire de quoi couvrir sa consommation annuelle de 22 000 tonnes équivalent pétrole (sans doute moins à l'avenir, si la politique d'économies d'énergie porte ses fruits). En ces temps de débat national sur la transition énergétique, Le Mené est devenu un exemple de mélange d'énergies renouvelables et de décentralisation de la production que des élus de toutes les régions viennent visiter avec curiosité.
Tout est parti en 1999 du projet d'un groupe d'éleveurs porcins d'édifier une usine de méthanisation capable de digérer leur production de lisier : cette technique transforme en méthane, par fermentation, les excréments animaux. Une réflexion sur l'énergie s'est rapidement greffée à cette idée. "Nous sommes dans l'un des cantons les plus pauvres de Bretagne, explique Jacky Aignel. En tant que paysan, je cherche à travailler le plus possible en autonomie. Et je savais bien que l'énergie peu chère finirait un jour."
"CRÉER DES EMPLOIS QUALIFIÉS"
Une autre préoccupation a joué : l'activité locale dépend d'un grand abattoir qui emploie 2 500 personnes, Kermené, filiale du groupe Leclerc. L'énergie pourrait être un axe de diversification, ont pensé les élus. En 2005, certains se sont rendus à Gussling, en Autriche, une commune engagée depuis quinze ans dans une démarche d'autosuffisance énergétique. "On est revenus convaincus qu'avec les déchets, les ressources de la biomasse, le vent, le soleil on pouvait faire une diversification économique à côté de Kermené, raconte Michel Fablet, maire du Gouray. Et que cela permettra de créer des emplois qualifiés."
Après le voyage, élus et citoyens, aidés du polytechnicien Marc Théry, ancien président d'une grande entreprise, ont décidé de lancer dix projets énergétiques, qui peu à peu se sont concrétisés.
Tout n'a pas été aisé. "La superposition des structures administratives qui ralentissent les prises de décision", observe Jacky Aignel, a été un frein puissant dans l'avancement des dossiers. Les règles de l'Autorité des marchés financiers n'ont pas facilité le montage de la coopérative éolienne. Les lobbys des agrocarburants et des engrais ont mis des bâtons dans les roues de l'huilerie et de l'usine de méthanisation.
"ON NE PEUT PAS DIRE QU'IL Y AVAIT FOULE"
Autre difficulté : susciter la participation des habitants. "On a fait des réunions dans chaque village, raconte Michel Faiblet, on ne peut pas dire qu'il y avait foule. Il faut trouver d'autres domaines, comme l'habitat, qui concerne tout le monde." C'est peut-être par les économies d'énergie dans le logement que l'intérêt des administrés se réveillera. "Mais, selon Marc Théry, il est beaucoup plus compliqué d'économiser 2 000 tonnes équivalent pétrole en consommation d'énergie que de faire des parcs éoliens."
Les conditions économiques pèsent lourd : "On vise à réhabiliter 90 maisons, dit Michel Faiblet, afin de réduire leur consommation de 30 %. Les subventions couvrent 60 % des travaux, le reste est en prêt à taux zéro, mais ce prêt, les gens ont du mal à le souscrire."
Les difficultés n'empêchent pas d'avancer. "Le plus fabuleux, ce n'est pas les bouts de tôle, c'est l'aventure humaine. Ce qu'on cultive, c'est des liens", conclut Dominique Rocaboy, éleveur de porcs et directeur de l'usine de méthanisation Geotexia.
Hervé Kempf

miércoles, 20 de marzo de 2013

Are there reasons to actually measure the Carbon Foot-Print of our own Company? - ¿Hay realmente hoy razones para medir la Huella de Carbono de nuestra Empresa?



¿Hay realmente hoy razones para medir la Huella de Carbono de nuestra Empresa?

Por Mauricio López Dardaine


H
ay sin duda no pocas razones de orden moral. Pero eso no es todo.

En estos días hemos sido sacudidos, en el buen sentido del término, por la llegada a Roma de un Papa que piensa que la prioridad es el ocuparse de los pobres. Los pobres de este mundo, nuestro frágil Planeta Tierra, son quienes más sufren a causa de los avatares ocasionados por el Cambio Climático.

El Cambio Climático depende de las emisiones de esos gases de efecto invernadero que son responsabilidad de nosotros terráqueos, y responsabilidad en no pequeña medida de nosotros actuando como empresarios de la industria y también como empresarios del campo. La tala indiscriminada de árboles para lograr el avance no sostenible de la frontera agrícola, en muchos casos para sembrar más soja a un costo ambiental incontrolable, nos dice que no son sólo nuestras ciudades y nuestras industrias las responsables de las emisiones.

R
io + 20, hace pocos meses, puso el acento en la lucha conjunta contra el Cambio Climático insostenible y la reducción de la pobreza impostergable. De Roma, ayer mismo, nos ha llegado un aval incuestionable.

Entonces, como ciudadanos globales, no pueden quedarnos dudas en cuanto la necesidad de reducir la Huella de Carbono que dejamos, causada por conductas que sí pueden mejorarse. Quienes además de ciudadanos trabajamos en empresas y tenemos responsabilidades en ellas, necesitamos quizás algunas razones empresarias que se sumen a las apelaciones morales que están a la vista.

He aquí algunas, para que podamos meditar al respecto:

n     Proyectar hacia la comunidad y hacia el interior de nuestra Empresa una imagen genuina de compromiso con la lucha contra el Cambio Climático;
n     Diseñar programas efectivos de reducción de emisiones;
n     Considerando solamente el proceso de producción, estos programas conllevan aparejadas reducciones de costos de producción, packaging y movimientos internos;
n     Disminuir los riesgos que se ciernen en el horizonte de los Nuevos Mercados Externos, mediante legislaciones que apuntan a gravar el exceso de emisiones asociadas con determinados productos;
n     Si somos productores de insumos o  partes -de productos que se exportan- ayudar a potenciales clientes en su toma de decisiones respecto de  la elección de productores con procesos “más limpios”, ofreciendo información confiable y CERTIFICADA ambientalmente.


Quizás las excepcionales circunstancias actuales sean un buen momento para poner manos a la obra.

En razón de la forma de la atmósfera terrestre, la reducción de emisiones en cualquier lugar de la Tierra, trae beneficios al planeta en su conjunto. Las sequías y las inundaciones, exacerbadas por el Cambio Climático causado por las emisiones de las que somos responsables, afectan principalmente a los más pobres; dejan a regiones enteras que viven del cultivo de la tierra sin sustento y a muchos de sus habitantes sin su techo.

¿Debemos esperar a que todos los países del mundo terminen de ponerse de acuerdo en la COP de 2015 ó 2020 para empezar realmente a hacer nuestra pequeña o grande diferencia a favor de los más necesitados? No parece ser el mensaje que nos llega hoy desde Roma.

Are there reasons to actually measure the Carbon Foot-Print of our own Company?

By Mauricio López Dardaine

There is little doubt there are moral reasons. But there is more to it than that.

These days we have been shaken, in a healthy manner, by the arrival in Rome of a Pope who thinks the poor are our top priority. The poor of the world, of our frail Planet Earth, are those who suffer the most owing to the blows caused by Climate Change.

Climate Change is caused to a great extent by those green-house gas emissions which are our own responsibility. No small responsibility of ours while acting as businessmen associated with both industry and agriculture. Felling trees in order to unsustainably expand our agricultural frontiers, often to grow soy bean at an uncontrollable environmental cost, means it is not only our cities and our factories that cause the emissions.

A few months ago Rio + 20 focused on jointly fighting against an unsustainable Climate Change and for the inescapable reduction of poverty. Only yesterday Rome has sent unquestionable support in the same direction.

Then, as global citizens, we can have no doubts whatsoever regarding the need to reduce our Carbon Foot-Print, caused by conducts that can be improved indeed. Those of us who work in the business world also need some business oriented reasons to add to the moral appeal.

Here are a few, in order to give you some food for thought:

Ø     To project an image of true commitment regarding fighting against Climate Change, towards both our community and our own company;
Ø     To design efficient green house gas emission reduction programmes; when only taking the production process into consideration, these programmes bring about cost reduction in the areas of production, packaging and internal handling;
Ø     To reduce the risks emerging at present on the horizon of New Foreign Markets, by means of legislation aiming at taxing the excessive emission of green house gases associated with certain [imported] products;
Ø     And if we are producers of raw material or parts that go into products that are to be exported, to help our potential clients choosing suppliers with “cleaner” production processes, by offering environmentally reliable and CERTIFIED information.


Maybe today’s exceptional circumstances mean this is the right moment to start working on measuring our own Company’s Carbon Foot-Print.

Because of the shape of our atmosphere, the reduction of emissions anywhere on Earth, benefits our Planet as a whole. Droughts and floods, intensified by Global Warming caused by the emissions we are responsible for, mainly affect the poor; whole regions based on agriculture are left without food and many of their dwellers without a roof.

Are we to wait until all countries on Earth decide to reach an agreement at COP 2015 or at COP 2020 before we begin to make our small or great contribution on behalf of those in actual need? This is by no means the message coming today from Rome.



 

jueves, 7 de marzo de 2013

Part III - New Focus on World Trade

Part III (and last) referred to a New Focus on World Trade

The first part of Pascal Lamy’s speech in Lausanne will constitute our third and last contribution to this new focus of world trade flows, and the new tools designed to ensure a better way of measuring what is actually happening.

Mauricio López Dardaine

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“… So we can talk about geography, I’ll tell you about statistics. This may seem bizarre coming from a director of the WTO.

Weird if one considers the organization I shall still head for six months is certainly better known because of its contribution to international law rather than to the art of data and indicators.

However, five years ago I realized that the negotiations that took place at the WTO -negotiations aiming at modernising international trade rules so they can cross the threshold into the XXI Century- were still based on a perception of international trade flows going back to the XX Century. And this gap may certainly have to do with the difficulties faced by the negotiators in order to successfully secure the Doha Round.

And not because the realities of globalisation have escaped their attention, but rather because they did not have in their hands the statistical tools enabling them to precisely apprehend the full scope of the transformations at work. In fact, the statistic measurement of trade flows had not yet been adapted to these new realities. And then, as say my expert colleagues in the realm of statistics: ‘only what one is able to measure actually counts; what can’t be counted, does not count’.

In other words, one can expect many a mistake when what actually matters cannot be [properly] measured.

When in the XIX Century David Ricardo created what would become the foundation of the international trade theory, countries exported what they [actually] produced. Ricardo used the example, since then famous, of the exchange of a British manufactured good -textiles- for Porto wine. The production of textiles, based on wool coming from British sheep, allowed the British to drink good wine. On the other hand, the Portuguese could dress well owing to their expertise as viticulturists. During a number of decades, well after the effects of the industrial revolution, the example referred to textiles and wine kept its full validity, because both the products and the services needed to manufacture a certain good came from the same country.

The industrial revolution was born in Great Britain, a country with coal and iron mines, and with a considerable urban population that could work in the factories. When you bought a steam engine in Great Britain, you knew all its components, from the iron for the wheels to the instruments to gauge the pressure in the boiler were of British origin.

Since then, many things have changed. Of course, the origin of Porto wine is still Portugal. Thanks to the origin denomination regulations, today a British consumer has more guaranties in this respect than his XIX Century forbear. On the contrary, as far as manufactured goods are concerned, the concept of country of origin has become progressively obsolete, while firms had more and more recourse to national and later international sub-processing regarding all that is not or ought not to be part of their core-business…”

miércoles, 6 de marzo de 2013

III y última Parte - Nuevo enfoque sobre el Comercio Mundial

III y última parte de este Nuevo enfoque respecto del Comercio Mundial

Deliberadamente quizás hemos realizado este somero análisis del discurso de Pascal Lamy en Lausanne, de atrás para adelante. Los que tienen buena retentiva verán que esta parte concluye con los dos párrafos con que se inicia la II Parte que comentamos ayer. No voy a dar las razones por las cuáles invertimos el orden, porque son más intuitivas que racionales. Sí esperamos que este orden inverso haya contribuido a la comprensión.

Mauricio López Dardaine

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“…Para que hablemos de geografía, voy a hablarles de estadísticas. Esto puede parecer extraño de parte de un director de la Organización Mundial del Comercio.

Extraño si uno considera que la organización que voy a dirigir aún por seis meses es ciertamente más conocida por su contribución al derecho internacional que al arte de las cifras y los indicadores.

Y sin embargo hace unos cinco años me di cuenta que las negociaciones que tenían lugar en la OMC -negociaciones que apuntan a modernizar las reglas del comercio internacional para hacerlas entrar en el siglo XXI- continúan basándose en una percepción de los intercambios internacionales que data del siglo XX. Y que este hiato tenía sin duda que ver con las dificultades encontradas por los negociadores para llevar a buen puerto el ciclo de la llamada ‘ronda de Doha’.

No porque las realidades de la globalización hayan escapado a la atención de nuestros negociadores, pero más bien porque no tenían entre sus manos las herramientas estadísticas que les permitiera aprehender de manera precisa la amplitud de las transformaciones en juego. En efecto, la medición estadística del comercio no había sido adaptada a las nuevas realidades. Y por ende, como dicen mis colegas expertos en estadística: ‘sólo cuenta realmente lo que uno es capaz de medir; lo que no puede ser contado no cuenta’.

En otros términos: uno debe esperar muchos errores cuando no se puede medir lo que realmente cuenta.

Cuando en el siglo XIX David Ricardo elaboró lo que se convertiría en los fundamentos de la teoría del comercio internacional, los países exportaban lo que [realmente] producían. Ricardo utilizó el ejemplo, desde entonces célebre, del intercambio de un bien industrializado inglés -un producto textil- contra vino de Porto. La producción del bien textil elaborado en base a lana de ovejas inglesas permitía a los ingleses beber buen vino. En cuanto a los portugueses, ellos podían vestir bien gracias a su habilidad como viticultores. Durante muchas decenas de años, hasta bien después de los efectos de la revolución industrial, el ejemplo del producto textil y del vino continuó siendo válido, puesto que el conjunto de bienes y servicios necesarios para la producción de bienes provenía de un mismo país.  

La revolución industrial nació en Gran Bretaña, un país que disponía de minas de carbón y de hierro, así como de una importante población urbana que podía trabajar en las fábricas. Cuando usted compraba una locomotora de vapor a Gran Bretaña, usted sabía que todos los componentes de dicha locomotora, desde el acero para las ruedas hasta los instrumentos para medir la presión del vapor en la caldera, eran de origen británico.

Muchas cosas han cambiado desde entonces. Por cierto, el origen del vino Porto sigue siendo portugués. Gracias a las reglamentaciones sobre denominación de origen, hoy un consumidor  británico tiene más garantías al respecto que su antepasado del siglo XIX. Por el contrario, el concepto de país de origen con respecto a los bienes manufacturados, se ha ido tornando progresivamente obsoleto, en la medida en que las empresas fueron recurriendo a sub-procesadores nacionales y luego internacionales para aquello que no consideran es parte o no puede ser ya parte de su respectivo « core-business »…”

martes, 5 de marzo de 2013

II Parte - Nueva visión del comercio mundial - su concepción Part II - Concepts behind New Vision on World Trade

In order to better understand what lies behind this new approach to global trade flows, and especially with regard to the value added during the different steps in production and international marketing, let's go to the beginning of Pascal Lamy's Speech in Lausanne, the one we began analysing here only yesterday.

Again our thanks to the Chamber of Exporters in Argentina for bringing the original material to our attention.

You will find the English  Part II under the Spanish text here bellow.

Mauricio López Dardaine

Para ir entendiendo lo que hay detrás de esta nueva forma de medir los flujos del comercio mundial, y en especial el valor agregado en las distintas etapas de proceso de producción y venta internacional, vayamos al inicio del discurso de Pascal Lamy, pronunciado días pasados en Lausanne. Al  que comenzamos  analizar ayer en este mismo espacio.

Reitero que agradecemos a CERA por el material original.

Abajo el texto en español (nuestra traducción es libre).

Mauricio López Dardaine

« La révolution industrielle est née en Grande Bretagne, un pays qui disposait de mines de charbon et de fer, ainsi que d’une importante population urbaine disponible pour travailler dans les fabriques. Quand vous achetiez une locomotive à vapeur d’Angleterre, vous saviez que tous les composants de la locomotive, depuis l’acier des roues jusqu’aux instruments de mesure de la pression dans la chaudière, venaient de Grande Bretagne.

Bien des choses ont changé depuis. Certes, l’origine du vin de Porto reste le Portugal. Grâce à la réglementation des appellations d’origine contrôlée, un importateur anglais a aujourd’hui davantage de garanties à cet égard que son aïeul du XIXème siècle. En revanche, le concept de pays d’origine pour les biens manufacturés est devenu progressivement obsolète au fur et à mesure que les entreprises ont choisi de recourir à des sous-traitants nationaux puis internationaux pour les tâches qu’elles considèrent ne pas ou ne plus appartenir à leur “métier de base”, ou “core business” comme on dit dans les milieux d’affaires.

À l’origine de cette transformation majeure de la géographie des processus de production on trouve la technologie, dont les progrès ont considérablement réduits les coûts et les frottements liés à la distance, qu’il s’agisse de la conteneurisation ou des technologies de l’information. »

“Ricardo puissance 5” en quelque sorte ! Et pour mieux comprendre la taille et la force de ce changement, j’ajouterais “Schumpeter puissance 3” tant est frappante la concomitance entre cette nouvelle division internationale du travail et les chocs de destruction créative qu’il a, lui aussi, théorisé en son temps.

Aujourd’hui, donc les diverses opérations de conception, de fabrication de composants, d’assemblage et de services liés à la production et commercialisation d’une locomotive ou d’un avion sont dispersées de par le monde, créant des chaînes de production globales. De plus en plus de produits sont “Made in the World”, et non plus “Made in the UK” ou “Made in Switzerland”.

Plutôt “Made in China”, me direz-vous ! C’est ce que beaucoup pensent, mais ce serait une erreur de le croire. Aujourd’hui, le supposé “Made in China” est certes assemblé en Chine, mais ce qui fait la valeur commerciale de la marchandise provient des nombreux pays qui ont précédé la Chine dans la chaîne de valeur globale. De fait, seuls 5% de la valeur commerciale d’un i-Phone ou d’un Nokia est d’origine purement chinoise, les 95% restants provenant d’entreprises Américaines, Européennes, Coréennes, Japonaise et autres. »

“La revolución industrial nació en Gran Bretaña, un país que disponía de minas de carbón y de hierro, así como de una importante población urbana que podía trabajar en las fábricas. Cuando usted compraba una locomotora de vapor a Gran Bretaña, usted sabía que todos los componentes de dicha locomotora, desde el acero para las ruedas hasta los instrumentos para medir la presión del vapor en la caldera, eran de origen británico.

Muchas cosas han cambiado desde entonces. Por cierto, el origen del vino Porto sigue siendo portugués. Gracias a las reglamentaciones sobre denominación de origen, hoy un consumidor  británico tiene más garantías al respecto que su antepasado del siglo XIX. Por el contrario, el concepto de país de origen con respecto a los bienes manufacturados, se ha ido tornando progresivamente obsoleto, en la medida en que las empresas fueron recurriendo a sub-procesadores nacionales y luego internacionales para aquello que no consideran es parte o no puede ser ya parte de su respectivo « core-business ».

En el origen de esta transformación mayor de la geografía de los procesos de producción encontramos la tecnología, cuyos avances han reducido los costos y los roces ligados a la distancia, ya sea que se trate del uso de contenedores o de la informatización de los procesos.

“Ricardo a la quinta potencia” de alguna manera. Y para mejor entender la envergadura y la fuerza de este cambio, agregaría “Schumpeter al cubo”, puesto que tan llamativa resulta la concomitancia entre esta nueva división internacional del trabajo y los choques de destrucción creativa que él teorizó en su época.

Hoy entonces, las operaciones de concepción, de fabricación de componentes, de ensamblado, de servicios ligados a la producción y comercialización de una locomotora o de un avión están dispersas por el mundo, creando cadenas de producción global. Cada vez más los productos son “made in the World”, y no más “made in the UK” o “made in Switzerland”.

Más bien “made in China” me dirán ustedes. Es lo que muchos piensan, pero sería un error creerlo. Hoy lo supuestamente “made in China” está ciertamente ensamblado en China, pero lo que constituye el valor comercial de la mercadería proviene de diversos países que han precedido a China en la cadena de valor global. De hecho, sólo el 5 % del valor comercial de un i-Phone o de un Nokia es de origen puramente chino. El 95 % restante proviene de empresas estadounidenses, europeas, coreanas, japonesas u de otros orígenes.”

Para ir comprendiendo mejor  el nuevo enfoque estadístico creado por la OMC y la OECD, quizás convenga  echar ahora una nueva mirada a lo traducido al español en nuestro comentario de ayer bajo la primera entrega de un “Nuevo enfoque del Comercio Mundial”.

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“The industrial revolution was born in Great Britain, a country with coal and iron mines, and with a considerable urban population that could work in the factories. When you bought a steam engine in Great Britain, you knew all its components, from the iron for the wheels to the instruments to gauge the pressure in the boiler were of British origin.

Since then, many things have changed. Of course, the origin of Porto wine is still Portugal. Thanks to the origin denomination regulations, today a British consumer has more guaranties in this respect than his XIX Century forbear. On the contrary, as far as manufactured goods are concerned, the concept of country of origin has become progressively obsolete, while firms have more and more recourse to national and international sub-processing regarding all that is not or ought not to be part of their core-business.    

The origin of this major transformation of the production process geography is to be found in technology, the advance of which has reduced cost and friction associated with distance, through the use of containers or process informatisation.

“Ricardo to the fifth” in a way. And to better understand the scope and force of this change, I would add “Schumpeter cubed”, owing to the exciting parallel existing between this new international division of labour and the collisions of creative destruction he theorized upon.

Today then, the operations dealing with conception, parts manufacturing, services associated with the production and marketing of an engine or an airplane are scattered throughout the world, thus creating global production chains. More and more goods are “made in the World”, and no longer “made in the UK” or “made in Switzerland”.

You may say, rather “made in China”. And many people think this is so, but it would be a mistake to believe it. Today, what is supposedly “made in China” is certainly assembled in China, but what constitutes the commercial value of the product comes from other countries that have preceded China in the global value chain. In fact, only 5 % of the commercial value of an i-Phone or a Nokia is of purely Chinese origin. The other 95 % comes from US, European, Korean, Japanese firms or firms from other origins.”  
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