miércoles, 7 de mayo de 2014

Por si acaso alguién todavía no lo lleyó - États-Unis Changement climatique

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ETATS-UNIS. Le changement climatique, déjà une réalité



Inégalement répartis, les effets du changement climatique se font ressentir de façon très spectaculaire, notamment en Alaska révèle le récent rapport remis au président Obama.

"URGENCE". Les effets physiques et économiques du changement climatique sont déjà évidents aux États-Unis. La Maison Blanche l'a affirmé mardi 6 mai, appelant à agir "d'urgence" face à ce phénomène, un volumineux rapport à l'appui.
"Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire" contre le réchauffement "mais cela ne va se produire que si les Américains et les gens dans le monde entier s'attaquent sérieusement à ce dossier"- le président Barack Obama à l'antenne de CBS. 
"Il va nous falloir faire plus, et cela ne devrait pas être une question de politique partisane", a affirmé M. Obama, dont les ambitieuses promesses en matière de lutte contre le changement climatique se sont brisées depuis 2009 sur l'intransigeance des élus du Congrès.

Une réalité parfaitement d'actualité

Le réchauffement "n'est pas une menace éloignée", mais une réalité parfaitement d'actualité, avait résumé avant le président son conseiller scientifique, John Holdren.
Accès à l'eau menacé et incendies de plus en plus tôt dans la saison dans le Sud-Ouest, précipitations de plus en plus brutales dans le Nord-Est, côte de Floride attaquée par la montée de l'océan : cet état des lieux constitue "la sonnette d'alarme la plus forte et la plus nette" jamais émise sur les conséquences de ce phénomène aux États-Unis, a ajouté M. Holdren.

"ÉTAT DES LIEUX". Le but de "l'état des lieux national sur le climat", fruit du travail sur quatre ans de centaines de scientifiques, "est de fournir des informations aux Américains d'une façon compréhensible et exhaustive, pour qu'ils comprennent mieux les effets du changement climatique sur leur région", a développé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Ce rapport, qui compile des données déjà publiées, anticipe les critiques des "climatosceptiques" en énonçant de multiples exemples argumentés et illustrés de la réalité du phénomène et de son origine humaine.
Inégalement répartis sur l'immense territoire nord-américain, les effets du changement climatique se font ressentir de façon très spectaculaire en Alaska, qui "s'est réchauffé deux fois plus vite que le reste des États-Unis", note le rapport, en pointant des "changements majeurs aux écosystèmes" dus à la disparition des glaciers, ainsi que des "dégâts aux infrastructures" avec le dégel du permafrost.

"Le changement climatique augmentera les coûts des systèmes de transport du pays"

Des équipements vitaux pour l'économie se retrouvent également sous la menace de la montée des eaux ou de l'accroissement déjà constaté du nombre de cyclones tropicaux, souligne cet état des lieux.
Il mentionne en particulier la route numéro 1 en Louisiane (sud), stratégique pour la production pétrolière. Cette route "est en train de s'enfoncer, alors que le niveau de l'eau monte". Le rapport estime à 7,8 milliards de dollars le manque à gagner pour l'économie américaine si cette seule route était inutilisable pendant trois mois.

"ADAPTATION". De façon plus générale, "le changement climatique augmentera les coûts des systèmes de transport du pays", prévoient les scientifiques, qui préconisent des "mesures d'adaptation importantes" pour les surmonter. Le rapport évoque aussi le secteur agricole, contraint à composer avec des hivers plus courts.

"Les conclusions de cet état des lieux sur le climat soulignent la nécessité d'agir d'urgence face à la menace du changement climatique, de protéger les Américains et les collectivités et d'oeuvrer à un avenir durable pour nos enfants et petits-enfants", plaide la Maison Blanche.

Le réchauffement climatique reste aux États-Unis un sujet d'affrontement entre républicains et démocrates

Le rapport s'inscrit dans le contexte des efforts de M. Obama pour faire progresser un programme de lutte contre le réchauffement, resté lettre morte au Congrès face à l'hostilité des élus républicains. Depuis, ces derniers ont perdu la Chambre des représentants au profit des républicains. De nombreux conservateurs rejettent de nouvelles lois fédérales sur les émissions polluantes, qui risquent selon eux d'étrangler la croissance et l'emploi.
Le sénateur de Louisiane David Vitter a ainsi qualifié mardi le rapport d'outil "politique pour justifier davantage d'interventionnisme de l'Etat" dans la vie des Américains.
"Même si nous appliquions le genre de régulations sur l'énergie que le président semble tellement vouloir, cela n'aurait sans doute pas d'effet significatif sur les émissions au niveau mondial, sauf si d'autres grands pays industriels font de même", a de son côté affirmé le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell.
En juin 2013, M. Obama avait dévoilé une vaste initiative pour combattre le réchauffement climatique, en s'attaquant aux émissions de gaz à effet de serre des centrales au charbon et en développant davantage les sources d'énergie propre, le but étant de réduire d'ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 17% par rapport à leur niveau de 2005.


Mundo
Estados Unidos
EE.UU. difundió un sombrío informe sobre cambio climático
Asegura que sus efectos se sienten ya en todos los rincones del país, a través de un aumento en la gravedad y frecuencia de olas de calor, incendios, inundaciones y sequías. "Es un problema que está afectando a los estadounidenses ahora mismo", reconoció el presidente Obama. Tras años evitando el asunto, ahora la Casa Blanca busca impulsar una agenda para reducir las emisiones de gases de efecto invernadero.
Estados Unidos divulgó hoy un ambicioso informe científico que hace sonar las alarmas sobre los efectos presentes y futuros del cambio climático en el país, un análisis de pronósticos sombríos con el que la Casa Blanca quiere impulsar su agenda para reducir las emisiones de gases de efecto invernadero.
"El cambio climático, que una vez se consideró un problema propio de un futuro distante, se ha mudado firmemente al presente", sentencia el informe, elaborado durante cuatro años por más de 300 científicos del país y supervisado por el Gobierno del presidente, Barack Obama.
El documento busca desechar el lugar común de que el cambio climático afecta sólo a los glaciares o a los osos polares, al asegurar que sus efectos se sienten ya en todos los rincones de EE.UU., a través de olas de calor cada vez más frecuentes, incendios más graves, lluvias torrenciales y sequías cada vez más extremas.
"Éste es un problema que está afectando a los estadounidenses ahora mismo", dijo Obama.
"Llevamos cinco años alertando de esto, y ha habido algo de resistencia en el Congreso. Con este informe queremos enfatizar al público que este no es un problema distante en el futuro", agregó el gobernante en una entrevista con NBC News.
La década que comenzó en 2000 fue la más cálida que ha vivido Estados Unidos, y 2012, un año marcado por un verano especialmente seco seguido del devastador huracán "Sandy", en octubre, fue el más caluroso registrado en la historia del país, indica el informe, titulado "Evaluación Nacional del Clima".
La temperatura de EE.UU. es hoy entre 0,8 y 1 grado celsius mayor que en 1895, y el 80 % de ese aumento tuvo lugar en los últimos 44 años, de acuerdo con el análisis.
Además, el nivel del mar en todo el mundo ha ascendido al menos 20,3 centímetros desde que se empezó a guardar un registro de ello, en 1880, según el informe, que proyecta que a finales de siglo habrá aumentado entre 30 y 122 centímetros.
La principal razón de ese calentamiento está en la emisión de gases de efecto invernadero a través de la quema de carbón para lograr electricidad, el consumo de petróleo y gas en vehículos, la tala rasa de árboles y algunas prácticas agrícolas, señalan los científicos.
"Los gases de efecto invernadero que ya están en la atmósfera nos han condenado a un futuro más caliente con más efectos relacionados con el clima en las próximas décadas", apunta el estudio.
No obstante, subraya que la "magnitud" del recalentamiento global dependerá de la medida en que se limite la emisión de esos gases y, por tanto, de las políticas dirigidas a ese fin.
Así, el informe pronostica que, hacia el final del siglo XXI, el aumento de las temperaturas puede ser de hasta 2,75 grados celsius si EE.UU. implementa políticas estrictas para reducir las emisiones de carbono, o de hasta 5,5 grados si las emisiones continúan aumentando rápidamente.
El Gobierno de Obama, que hizo de la lucha contra el cambio climático una de las prioridades de su segundo mandato, confía en que el informe dé un nuevo impulso a su objetivo de reducir en 2020 un 17 por ciento [las emisiones], con respecto a los niveles de 2005.
Para ello, la Casa Blanca anunció en septiembre pasado nuevas normas para limitar las emisiones de las plantas de energía de nueva construcción y se espera que el próximo mes la Agencia de Protección Ambiental (EPA) presente una nueva propuesta de regulación para aquellas plantas que ya están en funcionamiento.
Esa estrategia ha generado una fuerte oposición de parte de los republicanos en el Congreso, que han acusado a Obama de declarar una "guerra al carbón" y han prometido combatir los planes de la EPA.
"Con este informe, el presidente está intentando distraer una vez más a los estadounidenses de su descuidada agenda de regulaciones, que está costando a nuestra nación millones de oportunidades de empleo y nuestra capacidad de ser energéticamente independientes", dijo este martes el senador republicano Jim Inhofe en un comunicado.
En cambio, el informe fue bienvenido por organizaciones ecologistas como Sierra Club, según la cual el estudio demuestra que "las amenazas climáticas contra la salud pública, nuestras comunidades y la economía se van a disparar si no actuamos".
"No solo es una obligación actuar ahora por las futuras generaciones, es también una enorme oportunidad económica. Dejando los combustibles fósiles en el subsuelo y continuando la transición hacia la energía limpia, como la solar y la eólica, podemos crear buenos empleos", señaló el director de Sierra Club, Michael Brune.
El informe pronostica además una temporada sin escarcha cada vez más larga, con sus consiguientes efectos para la agricultura; y un aumento en el deshielo en Alaska y en la acidez del océano en el Pacífico que pondrá en peligro los ecosistemas marinos.
Fuente: EFE

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