jueves, 20 de marzo de 2014

Mapa de los Conflictos Ambientales - Carte de conflits environnementaux

La carte des conflits environnementaux dans le monde – El Mapa de los conflictos ambientales en el mundo
Una iniciativa muy interesante (no por cierto para quienes contaminan)
Le Monde.fr 19.03.2014
La marea negra sobre la plataforma Deepwater-Horizon en el Golfo de México en los Estados Unidos, la explotación de las arenas bituminosas en Alberta, Canadá, las minas de Río Tinto en Madagascar o la deforestación en el estado de Pará en el Brasil: el miércoles 19 de marzo de 2014, el projecto europeo EJOLT (Environmental Justice Organisations, Liabilities and Trade) lanzó su Atlas Mundial de justicia ambiental, una cartografía interactiva para ubicar cerca de 1.000 conflictos ambientales en el mundo. 
La marée noire sur la plate-forme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique aux Etats-Unis, l'exploitation des sables bitumineux en Alberta au Canada, les mines de Rio Tinto à Madagascar ou encore la déforestation dans l'Etat de Para au Brésil : mercredi 19 mars, le projet européen EJOLT (Environmental Justice Organisations, Liabilities and Trade) a lancé son Atlas mondial de la justice environnementale, une cartographie interactive recensant près de 1 000 conflits environnementaux dans le monde.
Este mapa, que permite investigar y documentarse por país, empresa, materia prima o tipo de conflicto (nuclear, energía fósil, agua, biodiversidad, etc.) fue desarrollado durante tres años por 23 universidades y ONGs de 18 países diferentes, que han recibido un financiamiento de 3,7 millones de euros de la Unión Europea.
“Este proyecto muestra que los conflictos ambientales están creciendo en el mundo”, explica Leach Temper, una de las coordinadoras del proyecto e investigadora del Instituto de Ciencias del Ambiente y Tecnologías de la Universidad de Barcelona. “Mientras la mayoría de la gente no conoce sino ciertos casos mediáticos, este mapa muestra que los impactos ambientales forman parte del funcionamiento normal de la economía, y que la extracción de recursos implica costos ecológicos pagados por las poblaciones más marginales y más pobres: los [pueblos] autóctonos y sobre todo las mujeres y los niños”.

Cette carte, qui permet de faire des recherches et se documenter par pays, entreprises, matières premières ou type de conflit (nucléaire, énergies fossiles, eau, biodiversité, etc.), a été développée pendant trois ans par 23 universités et ONG de 18 pays différents, qui ont reçu un financement de 3,7 millions d'euros de l'Union européenne.
« Ce projet démontre que les conflits environnementaux sont en croissance autour du monde, explique Leah Temper, l'une des coordinatrices du projet et chercheuse à l'Institut des sciences de l'environnement et des technologies de l'université de Barcelone. Alors que la plupart des gens ne connaissent que certains cas médiatiques, cette carte montre que les impacts environnementaux font partie du fonctionnement normal de l'économie, et que l'extraction des ressources entraîne des coûts écologiques payés par les populations les plus marginalisées et les plus pauvres : les autochtones, et surtout les femmes et les enfants. »
« Cette carte met également en évidence des tendances inquiétantes comme l'impunité fréquente des entreprises coupables de crimes contre l'environnement et la persécution de militants écologistes, poursuit-elle. Malgré tout, des victoires ont été empochées devant les tribunaux et des projets ont été annulés. » 17 % des cas analysés par la carte sont considérés comme des « victoires pour l'environnement », selon les chercheurs du projet EJOLT.
ENCORE LOIN DE L'EXHAUSTIVITÉ
Pour choisir et documenter les conflits, les chercheurs ont travaillé avec un réseau d'associations qui travaillent depuis des années dans les pays où des luttes sont en cours. Mais pour l'instant, la carte est encore loin d'être exhaustive. 104 cas sont référencés en Inde, 72 en Colombie, 58 au Brésil et au Nigeria ou encore 48 en Equateur. En revanche, en Chine, où la contestation écologique est largement assise désormais après les scandales environnementaux à répétition, seuls deux conflits sont analysés : l'empoisonnement d'habitants au plomb près d'une usine de fabrication de piles dans la province de Fujian (dans le sud-est du pays) et  le projet de prolongation du train à sustentation magnétique de Shanghai.
En France, seuls six projets qui suscitent l'opposition sont mis en lumière par l'infographie : le réacteur ITER à Cadarache (Bouches-du-Rhône), la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et l'Espagne, l'« Eco-Valley » à Nice, le centre de stockage profond des déchets nucléaires à Bure (Meuse), les travaux du futur stade de l'Olympique lyonnais et la nouvelle liaison routière Pau-Oloron. Rien n'est dit des batailles autour du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, de la ligne ferroviaire Lyon-Turin, de l'exploration de pétrole de schiste dans le bassin parisien ou encore de la ferme des 'mille vaches' en Picardie.
Voir notre visuel interactif sur le Tour de France des "grands projets inutiles"
« La carte n'est pas encore exhaustive ni représentative de tous les conflits environnementaux les plus emblématiques du monde, reconnaît Leah Temper. C'est pourquoi nous invitons les chercheurs et les ONG à entrer en contact avec nous afin de l'enrichir. Notre objectif est de atteindre plus de 2 000 conflits documentés dans la prochaine année. »

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