martes, 26 de noviembre de 2013

Encore le manque de leadership? Lack of leadership? COP 19 ¿Todavía esa falta de liderazgo?

COP 19 - Encore le manque de leadership ?

COP 19   Still that lack of Leadership?

Mauricio López Dardaine

Nobody can deny than agreeing a text among 195 countries is a task few are willing to undertake. If there had not been 18 Conferences of the Parties before this, if the consequences of Global Warming were not in evidence for all of us to see, whether a citizen of the Philippines, a New Yorker or a citizen of La Plata (the capital of the Province of Buenos Aires that suffered the worst flood ever registered this very year), if crops in some regions were not threatened to the extent of condemning some countries to trials by famine, if the oceans were not warming and getting saltier plus their waters rising and threatening global ports and adjecent populations, one might easily understand the lack of commitement put in evidence COP after COP.
However, in times when the whole Planet Earth is facing a threat which magnitude is still hard to properly gauge, one would expect one or two leaders to surge among the top officials in at least  some of these 195 countries recently gathered in Warsaw;
a new form of Climate Leadership to show us the way.

A Varsovie, les Etats balisent la route vers un éventuel accord sur le climat en 2015

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LE MONDE    25.11.2013

À la conférence sur le climat de Varsovie, le 12 novembre. | Kacper Pempel /Reuters
Les 195 pays de la Convention des Nations unies sur le climat, réunis depuis le 11 novembre à Varsovie, sont finalement parvenus à un accord samedi 23 novembre en fin de journée, plus de vingt-quatre heures après la clôture officielle. Les tractations ont été très dures pour trouver un équilibre entre les exigences des pays en développement – dont la priorité a été de mettre les pays industrialisés face aux engagements pris en 2009 à Copenhague – et la nécessité d'aller de l'avant en adoptant une feuille de route jusqu'en décembre 2015. A cette date, un accord mondial engageant pour la première fois tous les pays doit être signé. Il entrera en vigueur en 2020.
Varsovie, qui ne devait être qu'une « conférence d'étape », laisse présager des difficultés qu'il faudra surmonter lors des prochains rendez-vous à Lima en décembre 2014, puis à Paris en décembre 2015. Un bon compromis est celui « où tout le monde repart frustré mais de façon équitable », selon la formule chère aux négociateurs.
A n'en pas douter, tout le monde est reparti frustré. L'accord est-il équitable ? Non, mais chacun a préféré faire des compromis pour sauver ce qu'il jugeait essentiel et ne pas repartir les mains vides.
Construire une feuille de route solide était l'objectif principal des Européens, qui ne veulent pas se retrouver fin 2015 dans une situation d'impréparation comparable à celle de Copenhague.
Le deal est-il équitable ? Non, mais chacun a préféré faire des compromis pour sauver ce qu'il jugeait essentiel et ne pas repartir les mains vides.
  • Une feuille de route pour 2015
C'était l'enjeu principal pour les Européens qui veulent encadrer le processus de négociations le plus possible de façon à ne pas se retrouver fin 2015 dans une situation d'impréparation comparable à celle de Copenhague.
Ils souhaitaient que les pays mettent sur la table de premiers engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre dès 2014 de façon à avoir le temps d'évaluer l'ensemble des offres et de vérifier s'ils sont compatibles avec l'objectif de limiter le réchauffement à 2° C d'ici à 2100. Ils ne l'ont pas obtenu mais le texte "invite" les pays à remettre "leurs contributions bien avant" la Conférence de Paris et "d'ici le premier trimestre 2015 pour les pays qui le peuvent".
Les pays en développement ont monnayé durement ce calendrier et il a fallu des heures pour trouver un compromis en remplaçant notamment le mot "engagement" jugé trop contraignant par celui de "contribution" qui y figure au final.
Tous les pays repartent de Varsovie avec la mission "d'intensifier" leur travail pour élaborer leur contribution à l'accord de 2015. Un premier projet d'accord devra être finalisé - comme le prévoient les règles de la Convention -, six mois avant la Conférence de Paris, c'est-à-dire en mai 2015. D'ici là, plusieurs rendez-vous intermédiaires ont été fixés dont le sommet des chefs d'Etat à l'initiative du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon en septembre 2014 à New York.
  • Mobiliser des financements pour le Sud
A Varsovie, les pays en développement unis au sein du groupe du G-77 et la Chine n'ont eu de cesse de dénoncer les promesses non tenues depuis 2009. A Copenhague, les pays industrialisés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 et à créer un Fonds vert qui accueillerait une partie de ces fonds.
Trente milliards environ ont été versés entre 2010 et 2012 au cours d'une période dite de "fast start". Mais depuis, les pays en développement n'ont plus aucune assurance sur les années à venir. Ils réclamaient que les pays industrialisés s'engagent sur une trajectoire de financement avec un objectif intermédiaire de 70 milliards de dollars en 2016. Ils ne l'ont pas obtenu. Néanmoins, les pays industrialisés se sont engagés à augmenter progressivement leurs versements et à faire preuve de davantage de transparence dans la provenance des ces fonds. Ceux du "fast start" ont en effet montré que la plupart des pays avaient recyclé des crédits provenant de l'aide publique au développement pour tenir leurs engagements.
Le comité des Finances de la convention-climat vérifiera tous les deux ans d'ici à 2020 les informations que lui fourniront les pays industrialisés sur le montant de l'effort, la part des fonds publics et des fonds privés mais aussi la place accordée à l'adaptation au changement climatique par rapport à l'atténuation des émissions. C'est là aussi une demande forte des pays les plus vulnérables qui ont obtenu une recapitalisation du Fonds d'adaptation au changement climatique à hauteur de 100 millions de dollars grâce à l'engagement des Européens.
L'Allemagne versera ainsi 30 millions d'euros et la France, 5 millions. Les pays du sud n'ont en revanche pas réussi à imposer une date et un montant – ils souhaitaient 20 milliards- pour une première levée de fonds destinée à ce Fonds vert.
  • Un mécanisme de "pertes et dommages" pour les pays exposés aux catastrophes climatiques
La création de ce mécanisme a suscité des affrontements jusqu'au dernier moment, les pays industrialisés ayant fixé comme ligne rouge que cela ne conduise pas à la création d'une nouvelle institution. La formule finale reste assez floue pour ne pas préjuger de l'avenir.
Ce "mécanisme" aura notamment pour ambition de coordonner tous les dispositifs d'intervention dans les situations d'évènements climatiques extrêmes et rassembler toutes les connaissances sur les moyens d'y faire face. Il jouera aussi un rôle de conseil auprès des pays les plus vulnérables.
  • Faire plus pour réduire les émissions mondiales d'ici 2020 ?
Les trajectoires d'émissions actuelles conduisent sur la voie d'un réchauffement plus proche de 4°C que de 2°C. Et une majorité de pays ne tiennent pas les engagements de réduction qu'ils avaient promis en 2009 à Copenhague, comme le montre l'étude de Carbon Action Tracker publiée cette semaine.
L'effort des pays industrialisés n'atteint pas 20 % de réduction des émissions d'ici 2020 alors que les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat préconisent une fourchette comprise entre 25 % et 40 %, n'ont pas manqué de rappeler les pays en développement. Ceux-ci ont accusé les pays riches de vouloir transférer le fardeau de la lutte contre le changement climatique sur leurs épaules dans le cadre du futur.
Le compromis de Varsovie consacre plusieurs paragraphes à cette question de "l'ambition" qui sera centrale dans les discussions à venir. Il presse les pays développés mais aussi dans la mesure de leurs moyens, les pays en développement d'agir dans ce sens. Sans être cependant parvenu à aboutir sur quelque chose de concret comme aurait pu l'être par exemples l'élimination des gaz HFC utilisés dans l'industrie du froid. L'Inde, qui en produit beaucoup et l'Arabie saoudite qui en a besoin pour ses systèmes de climatisation s'y sont opposés.

COP 19 - ¿Todavía esa falta de liderazgo?

Los 195 países de la Convención de las Naciones Unidas sobre el Clima, reunidos desde el 11 de noviembre en Varsovia, alcanzaron finalmente un acuerdo en las últimas horas del sábado 23 de noviembre, veinticuatro horas después del cierre oficial de la conferencia. Las negociaciones fueron duras para poder encontrar un equilibrio entre las exigencias de los países en desarrollo -para los cuales la prioridad fue poner a los países industrializados frente a sus compromisos de 2009 en Copenhague- y la necesidad de avanzar adoptando una hoja de ruta hasta diciembre de 2015. En esa fecha, se debe firmar un acuerdo que comprometa, por primera vez, a todos los países del mundo. Entrará en vigencia en 2020.

Varsovia, que sólo debía ser una « conferencia de etapa », deja presagiar las dificultades que habrá que superar en ocasión de los próximos encuentros : en Lima en diciembre de 2014 y en París en diciembre de 2015. Un buen compromiso es aquel « donde todos se van frustrados pero de manera equitativa », dicen los negociadores experimentados.

Construir una hoja de ruta sólida era el objetivo principal de los europeos, que no quieren volver a encontrarse en 2015 en una situación de falta de preparación previa como la de Copenhague.

Y no hay dudas que todo el mundo se marchó frustrado. ¿Ahora bien, el acuerdo, es equitativo ? No lo es, pero cada uno prefirió alcanzar una solución de compromiso y salvar lo que juzgaba esencial, y no irse de Varsovia con las manos vacías.

viernes, 22 de noviembre de 2013

Climat - promesses non tenues Clima - promesas incumplidas

Climat : les promesses de Copenhague ne sont pas tenues Clima : no se cumplen las promesas de Copenhague

Versión en español: ver más abajo


Le Monde.fr    Le 20 Novembre 2013
Varsovie, REUTERS/KACPER PEMPEL

Les pays pollueurs ne tiennent pas leurs engagements de réduction d'émissions de CO2 pris en 2009 lors du sommet des Nations unies sur le climat à Copenhague. Les politiques actuelles déployées par les vingt-quatre plus gros pays pollueurs conduisent à un réchauffement de 3,7°C d'ici à 2100, selon le bilan publié mercredi 20 novembre par Climate Action Tracker, à Varsovie en marge de la 19e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Ce chiffre est très loin du seuil de 2°C que ce sont fixés les gouvernements dans le cadre des négociations climatiques mais il s'éloigne aussi des engagements pris à Copenhague. Bien qu'insuffisants, ils devaient contenir le réchauffement à 3,1°C. "Il y a un risque sérieux de spirale vers le bas. Certains gouvernements renient complètement leurs engagements. D'autres ne retiennent plus que la fourchette basse des objectifs qu'ils s'étaient fixés", s'est inquiété Niklas Höhne, un des porte-parole de ce réseau d'instituts scientifiques spécialisé dans l'évaluation des politiques climatiques.
FUKUSHIMA ET TAXATION CARBONE
Les deux exemples les plus frappants sont le Japon et l'Australie. Le premier a annoncé que ses émissions de CO2 augmenteraient de 3,8 % d'ici à 2020 après avoir promis de les réduire de 25 %. "L'accident de Fukushima ne peut justifier ce changement. Nous avons calculé que remplacer toutes les centrales nucléaires par des centrales à charbon, n'expliquerait qu'un tiers de ce nouvel objectif", a expliqué M. Höhne.
L'Australie, en abandonnant son système de taxation du carbone, ne sera pas non plus en mesure, selon Climate Action Tracker de tenir ses engagements.

L'UNION EUROPEENNE SUR LA BONNE TRAJECTOIRE
En dépit des signaux positifs envoyés ces derniers mois par la Chine et les Etats-Unis, l'évaluation publiée mercredi montrent cependant que les deux plus gros pollueurs de la planète devront faire davantage pour respecter leurs objectifs. Les Etats-Unis ont promis de réduire leurs émissions de 17 % par rapport à 2005 et la Chine de réduire le contenu en carbone de sa croissance de 40 à 45 % d'ici à 2020.
L'Union européenne se trouve sur la bonne trajectoire pour atteindre la réduction de 20% de ses émissions d'ici à 2020 mais ajoute Carbon Action Tracker, elle ne pourra se contenter des politiques actuelles et devra faire des efforts importants si elle veut parvenir à réduire de 80 % ses émissions d'ici à 2050. L'Inde, le Brésil et la Norvège font également partie des rares pays à être classés parmi les bons élèves.
Clima: no se cumplen las promesas de Copenhague
Le Monde.fr, 20 de noviembre de 2013.
Varsovia, REUTERS/KACPER PEMPEL
Los países contaminadores no cumplen sus compromisos de reducción de emisiones de CO2 hechas en Copenhague en ocasión de la respectiva cumbre de Naciones Unidas sobre el clima. Las actuales políticas desplegadas por los veinticuatro mayores contaminadores conducen a un calentamiento adicional de 3,7º C promedio de aquí al año 2100, de acuerdo con el balance publicado el 20 de noviembre por Climate Action Tracker, en Varsovia, en paralelo con la COP – 19.
Este valor está lejos del umbral de 2º C fijado por los gobiernos en el marco de las negociaciones sobre el clima y se aleja también de los compromisos hechos en Copenhague. Aunque insuficientes deberían contener el recalentamiento en 3,1 º C. “Hay un serio riesgo de una espiral hacia abajo [respecto de los compromisos]. Algunos gobiernos reniegan completamente de lo convenido. Otros apenas mantienen la cota más baja de los objetivos que ellos mismos se habían fijado”, es la inquietud de Niklas Höhne, uno de los portavoces de esta red de institutos científicos especializados en la evaluación de las políticas sobre el clima.
Fukushima y el impuesto al carbono
Los dos ejemplos más notorios son Japón y Australia. Japón anunció que sus emisiones de CO2 aumentarían un 3,8 % de aquí a 2020 luego de haber prometido reducirlas en un 25 %. “El accidente de Fukushima no puede justificar este cambio. Hemos calculado que reemplazar todas las centrales nucleares por centrales a carbón explicaría sólo un tercio de este nuevo objetivo”, explica Niklas Höhne.
Y Australia, al abandonar su sistema de impuesto al carbono, no estará tampoco en posición de cumplir con sus compromisos, explica Climate Action Tracker.
La Unión Europea va por buen camino
A pesar de las buenas señales enviadas estos días por China y por los Estados Unidos, la evaluación publicada este miércoles muestra no obstante que los dos mayores contaminadores del planeta deberán hacer mucho más para respetar sus respectivos objetivos. Los Estados Unidos han prometido reducir sus emisiones en un 17 % con relación al año 2005 y China reducir el contenido de carbono de su crecimiento en un 40 a 45 por ciento de aquí a 2020.
La Unión Europea va por buen camino para lograr reducir sus emisiones en un 20 % de aquí al año 2020, pero -agrega Climate Action Tracker- no podrá contentarse con las políticas Actuales y deberá realizar esfuerzos importantes si quiere lograr reducir un 80 % sus emisiones de aquí a 2050.
La India, el Brasil y Noruega forman también parte de aquellos países que se ubican entre aquellos que sí cumplen.

martes, 12 de noviembre de 2013

COP 19 - CEOs and Ministers meet at the Climate Change Summit

For the first time Ministers and CEOs meet at COP 19, in Warsaw, to discuss Climate Change

Mauricio López Dardaine

A few minutes ago, COP 19’s President, Marciu Korolec, announced that next week, as part of this year’s annual Climate Change Conference, CEOs from leading world firms will meet with Ministers of the Parties to discuss Climate Change.

Yesterday, we commented here that two of the leading companies were Coca-Cola and Shell. In spite of signs of doubt within environmentalist groups -and past attitudes by many a company may justify this sort of distrust- we personally feel that it was high time leading world producers became involved in the key question regarding our future on Planet Earth.

So let’s welcome this initiative and give these new-comers the unqualified benefit of the doubt.

Everybody may follow the different events at COP 19 through the host country website: http://www.cop19.gov.pl/

lunes, 11 de noviembre de 2013

Empresas Internacionales en la Cumbre Climática

La Cumbre Climática de Varsovia y un bienvenido Desembarco empresarial

Por Mauricio López Dardaine


”Por primera vez, representantes del sector empresarial fueron invitados a las reuniones previas para exponer sus puntos de vista sobre las negociaciones acerca del cambio climático, lo que, se supone, es el inicio de una costumbre que se repetirá en posteriores encuentros[1].

Decenas de líderes del sector de los negocios, incluso de multinacionales como Coca Cola y Shell, instaron a adoptar objetivos "ambiciosos" para 2030, con el fin de crear una economía con bajas emisiones en dióxido de carbono, pero que impulse la inversión.

"Nos
están pidiendo organización, sólo entonces los inversores tendrán la confianza para poner miles de millones en las bajas emisiones de carbono que necesitamos", explicó Edward Davey, funcionario de Energía británico.

La presencia de empresas puede resultar antipático a las agrupaciones ecologistas, que sostienen que se trata de una suerte de "desembarco enemigo", pero también se alzan voces que defienden la cuota de "realismo" que aportan al conflicto.

Si bien los Estados son los encargados de mostrar la nueva hoja de ruta en defensa del medio ambiente, no es menos cierto que
las grandes firmas privadas cumplen un rol determinante en las economías y su participación puede acelerar la toma de decisiones concretas.
De otro modo, el riesgo es que la ansiedad por los grandes anuncios atente contra avances más modestos, pero imprescindibles.”

No creemos que sea necesario destacar en nuestro blog los estragos que causa el calentamiento global, exacerbado por las emisiones de gases de efecto invernadero. Hace tiempo que venimos analizando juntos los más diversos aspectos de esta desaprensiva conducta humana y de muchos de sus efectos. El tifón Haiyan que acaba de azotar las Filipinas, es considerado por muchos expertos el más fuerte de la historia mundial. Huelgan pues los comentarios.

Pero también a través de este sitio hemos puesto de relieve la creciente conciencia empresaria frente a estos fenómenos, y las medidas que se están tomando al respecto. En nuestro último comentario pusimos de relieve cómo empresas chicas y medianas argentinas han comenzado a medir sus respectivas Huellas de Carbono, paso previo imprescindible para avanzar hacia la etapa de Mitigación -la reducción sistemática de sus emisiones directas y de las emisiones asociadas a sus procesos productivos-

La participación de empresas mundiales de la envergadura de Coca Cola y Shell al nivel de las COP -las Conferencias Anuales sobre el Cambio Climático- es sin duda una noticia de enorme importancia en medio de tan desoladoras noticias y de un futuro tan incierto.

Es además un ejemplo muy bienvenido para aquellas empresas que hasta hoy han estado mirando hacia otro lado.

Afortunadamente, las mediciones realizadas en los últimos años en la Argentina[2], nos muestran que se está desarrollando una creciente conciencia empresaria y que el Cambio Climático tiende a ser rápidamente algo que no sólo leemos en los títulos del diario, para luego ocuparnos de “lo importante”, sino algo que ocupa un lugar de creciente significado a la hora de guiar nuestro accionar.

Esta participación del mundo empresarial con sus máximos representantes en las cumbres que tratan sobre el destino del Planeta Tierra y el futuro de la humanidad, son pues una excelente noticia.


[1] Ámbito, on line, 11 de noviembre de 2013.
[2] Ello se desprende de la 3º Encuesta sobre Desarrollo Sostenible en el sector privado en la Argentina, pwc, Pricewaterhouse Coopers, 2013, metodología, datos de clasificación y resultado generales.

jueves, 7 de noviembre de 2013

Empresas medianas y pequeñas miden su huella de carbono en la Argentina

¿Pueden hoy las empresas argentinas medianas y chicas medir su Huella de Carbono?

Mauricio López Dardaine


Si bien ya en 2010 algunas organizaciones en la Argentina estaban comenzando a medir las huellas de carbono de sus principales productos, eran en general empresas grandes, en especial, exportadoras de alimentos.

En los tres años transcurridos desde entonces las cosas han ido cambiado. En un comentario de hace unos meses, señalamos aquí que una de las principales asociaciones empresarias ligadas al sector alimenticio[1] había emprendido la tarea de colaborar con  sus empresas asociadas medianas y chicas para que pudiesen medir sus huellas de carbono.

En la región de Cuyo, Argentina, y en el marco del Proyecto "Análisis de la eco-eficiencia de tres sectores estratégicos de San Juan: aceiteras, caleras y bodegas", un equipo del Instituto de Desarrollo Sostenible de la Universidad Católica de Cuyo, San Juan, conformado a tal efecto, está haciendo lo propio.

Han seguido para ello el modelo del Protocolo GEI (Gases de Efecto Invernadero). El 11 de abril de 2013 decíamos en nuestro blog: El Protocolo [GEI] “es una alianza multipartita de empresas, organizaciones no gubernamentales (ONGs), gobiernos y otras entidades, convocada por el Instituto de Recursos Mundiales (WRI), ONG radicada en Estados Unidos, y el Consejo Mundial Empresarial para el Desarrollo Sustentable (WBCSD), coalición integrada por 170 empresas internacionales, con sede en Ginebra, Suiza. La Iniciativa fue lanzada en 1998 con la misión de desarrollar estándares de contabilidad y reporte para empresas, [estándares] aceptados internacionalmente y promover su amplia adopción.”

Cubre la contabilidad y la información sobre los seis gases de efecto invernadero previstos en el Protocolo de Kioto: bióxido de carbono (CO2), metano (CH4), óxido nitroso (N2O), hidroflourocarbonos (HFCs), perflourocarbonos (PFCs) y hexafluoruro de azufre (SF6).

De este estudio de Cuyo hemos tomado  el caso del productor de aceite de oliva. No vamos a través de un tipo de comentario que por tradición tiene a ser no muy largo, a traerles aquí todo el desarrollo, que es muy completo y sistemático.

Nuestra intención es transmitir este mensaje: una empresa argentina mediana o chica puede hoy, si así se lo propone, medir su huella de carbono. Seguir el Protocolo GEI, como han hecho en Cuyo, sirve como guía muy valiosa. El hecho de trabajar con estándares aceptados internacionalmente, como son los de este Protocolo, tendrá mucha importancia en la etapa siguiente que es la de CERTIFICACIÓN de la huella de carbono por una entidad acreditada y reconocida internacionalmente.

La certificación será clave para empresas, de cualquier dimensión, que exportan a mercados cada vez más exigentes desde el punto de vista ambiental.

Lo primero que conviene hacer es un esquema de todas las etapas del proceso: desde el cultivo y cosecha de la aceituna, pasando por su procesamiento en la planta y siguiendo por su almacenamiento y transporte a destino. Esto dicho de manera muy sintética.

Los tres alcances a medir

El Protocolo GEI identifica tres tipos de alcances respecto de las emisiones:

Alcance 1: emisiones directas, ocurren físicamente en el perímetro analizado.

Aquí, por ejemplo, se trata del consumo del combustible del tractor que se emplea para aplicar fertilizante, del montacargas (emisiones en ambos casos debidas al gas oil) y a la motosierra que se utiliza durante la poda (emisiones causadas por el uso de nafta).

Alcance 2: emisiones que se producen por el uso de la electricidad adquirida [generada fuera de la empresa], consumida por equipos propios o controlados por la empresa.

En este caso, por ejemplo, en el riego por goteo; y ya en la planta exterior: en la deshojadora y en  la lavadora de aceitunas. Yendo a la planta interior: en la  moledora, la amasadora, el extractor y el separador. En los almacenes, la bomba eléctrica, entre otros equipos.

Alcance 3: emisiones indirectas, vinculadas con proveedores de materias primas, materiales, transporte, uso del producto y disposición final. Sin duda mucho menos fáciles de calcular para empresas medianas y pequeñas.

Es necesario establecer qué tipo de emisiones van a excluirse del alcance del cálculo de la Huella de Carbono. En el estudio que aquí comentamos se han excluido:

ü     Las emisiones por transporte y disposición final de residuos;
ü     Las emisiones asociadas al traslado del personal por negocios dentro de la ciudad;
ü     Las emisiones asociadas al traslado de consultores de la empresa.

Las emisiones más significativas calculadas aquí son aquellas ligadas al empleo de gas oil (90%), nafta (6%) y electricidad (4%). Las dos primeras fuentes, las de alcance 1, implican el 96% y las de alcance 2, el 4%. Todos los cálculos cubren un año calendario de operación.

Para calcular la Huella de Carbono en sí, es decir las toneladas de CO2 equivalente debidas a los alcances 1 y 2, se han utilizado los factores de emisión provistos por la Secretaria de Medio Ambiente y Desarrollo Sustentable de la República Argentina.

Estos factores relacionan: litros de combustible con kg de CO2 equivalente por un lado, y Mwh (mega watt hora) de electricidad consumida con toneladas de CO2 equivalente por el otro.

Hablamos de CO2 equivalente, pues los otros gases de efecto invernadero generadores en procesos de este tipo, como pueden ser el metano y el óxido nitroso (éste se genera habitualmente en la etapa de cultivo en relación con el uso de agro-químicos) se convierten siempre en su equivalente de CO2, mediante los factores de conversión respectivos.

Conclusiones

Aún con este considerable grado de resumen y simplificación, puede verse que el proceso requiere disciplina y tiempo. Las empresas medianas y pequeñas no tienen hoy disponible la serie de datos necesarios para calcular con precisión los consumos de gas oil, nafta y electricidad que consumen sus equipos. Los autores de este trabajo entrevistaron al personal de la empresa, pero además debieron nutrirse de otras fuentes como la Unión Industrial, la Secretaria de Medio Ambiente y Desarrollo Sustentable, las páginas de los respectivos fabricantes de la maquinaria empleada en el proceso, para poder calcular el consumo total de electricidad. No llegaron a calcular las emisiones indirectas para poder calcular la Huella de Carbono del aceite de oliva “de la cuna hasta la tumba”.

Por otro lado, mostraron como un equipo universitario, con el apoyo de un experto en la materia, pueden realizar la tarea, una tarea que hasta ahora muchos decían que era sólo para grandes empresas. Y también pudieron hacerlo con un presupuesto accesible. Esto último no es una cuestión menor.

Sumado a lo que se está haciendo además en este sector de la cadena alimenticia argentina[2], se trata sin duda de un aporte extremadamente valioso. Si agregamos que además de bodegas se ha tomado en consideración la minería (el caso de las caleras), una de las industrias más cuestionadas en el aspecto ambiental, podemos concluir que se está empezando, en este año 2013, a avanzar en la dirección correcta.

El camino a recorrer no será corto; basta observar los cálculos relativos a fuentes de emisión y sus emisiones de GEI que realizan en España, para darse cuenta lo mucho que nos falta para afilar bien nuestros lápices. Pero el estar ya en camino es alentador. Y el que empresas medianas y pequeñas, en especial aquellas que exportan o aspiran a exportar, puedan hacerlo significa que vale la pena el esfuerzo.

Si a ello agregamos que estaremos así contribuyendo a mitigar el calentamiento global, la tarea realizada tiene un singular doble mérito.









[1] Ver el comentario en nuestro blog, del 27 de junio de 2013, sobre La Responsabilidad Social Empresaria del Sector de la Alimentación en la Argentina.
[2] Ver nota al pie (1) de este comentario.

Gases efecto invernadero en su mayor nivel histórico -Climate Change a real threat?

Fuente: Ámbito on line, 7 de noviembre de 2013
Lo informó la OMM [Organización Meteorológica Mundial, con sede en Ginebra]
Todas las acciones de mitigación que se están tomando en diversos países resultan a todas vistas aún insuficientes. Sin concertación a nivel global la tarea resulta compleja. En el español de nuestras tierras uno diría que es tiempo de “ponerse las pilas” para poder dejarles un Planeta Tierra habitable a nuestros nietos. No agregaremos nada más porque este breve artículo es por sí mismo elocuente. En los próximos días vamos sí a comentar qué cosas prácticas al respecto se están haciendo en la industria privada en nuestro país.
Mauricio López Dardaine

Alarmante: gases de efecto invernadero alcanzaron su mayor nivel histórico

 


La concentración de gases de efecto invernadero en la atmósfera alcanzó en 2012 un nuevo valor récord, advirtió la Organización Meteorológica Mundial (OMM), pocos días antes del comienzo de la conferencia sobre cambio climático de las Naciones Unidas, que se celebrará en Varsovia.

Desde el comienzo de la industrialización, la concentración de dióxido de carbono (CO2) aumentó un 41 por ciento, la de metano creció un 160 por ciento y la de óxido de nitrógeno un 20 por ciento.

El dióxido de carbono es el que más aporta al efecto invernadero. Sólo la mitad del CO2 producido por el hombre permanece en la atmósfera, mientras que el resto es absorbido por las plantas y los océanos, según
la OMM.

La
agencia de la ONU indicó asimismo que los niveles de dióxido de carbono en la atmósfera crecieron a un nivel más rápido en 2012 que el año anterior, una tendencia que contribuye al cambio climático. El ritmo de crecimiento fue además más rápido que el promedio de los últimos diez años.

La científica de la OMM Oksana Tarasova aseguró que las medidas adoptadas para reducir las emisiones tardan en afectar la concentración de gases en la atmósfera. "El sistema no es sensible a nuestros pequeños ajustes", consideró.

Según Tarasova, si hoy se frenaran todas las emisiones de CO2 producidos por el hombre, los gases que fueron enviados a la atmósfera desde la industrialización, en el siglo XIX, podrían detectarse aún dentro de 1.000 años.


Is climate change a real threat?[1]
Yes, this is the consensus view among the vast majority of climate scientists.
The most recent assessment of climate science by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), to which around 2,000 climate scientists from around the world contributed, concludes that there is no doubt the climate system is warming.
It says human influence on the climate system, through emissions of green house gases, is clear and there is 95-100 percent certainty that humankind has been the dominant cause of the warming observed since the mid-20th century.
During this period the oceans have warmed, glaciers have melted, the Greenland and Antarctic ice sheets have lost mass, Artic sea ice has retreated and sea levels have risen.
The global surface temperature has increased around 0.8ºC since reliable records stated in 1880. The report says that continued emissions of green house gases will cause further warming and changes to the land, atmosphere and oceans in all regions of the globe. Many of these changes will persist for centuries even after emissions cease.
Many extreme weather events are expected to increase in scale and frequency [something we are all already witnessing in our own countries].



[1] Source: European Commission Memo, Questions and Answers on the Climate Change Conference in Warsaw [oncoming COP 19 – November 2013], Question (2), Brussels, 6 November 2013.