miércoles, 16 de noviembre de 2016

Les émissions mondiales de CO2 se stabilisent, mais le climat continue de s’emballer

SOURCE: Le Monde


Les émissions mondiales de CO2 se stabilisent, mais le climat continue de s’emballer


Le bilan annuel du Global Carbon Project montre l’effet positif du ralentissement de la consommation de charbon en Chine. Mais les émissions indiennes croissent fortement.


Bonne nouvelle sur le front du climat : les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre relâché par les activités humaines, ont stagné en 2015, et devraient rester quasiment stables en 2016. C’est ce qui ressort du bilan annuel publié lundi 14 novembre, à la veille de la réunion des chefs d’Etat à la conférence climatique de Marrakech (COP22), par le Global Carbon Project (GCP), un consortium scientifique sous l’égide de l’université britannique d’East Anglia.


Buenas noticias en el frente climático: las emisiones mundiales de  CO2  el principal gas de efecto invernadero liberado por las actividades humanas, se han estancado en 2015, y deberían quedar casi estables en 2016. Es la conclusión del balance anual publicado el lunes 14 de noviembre, víspera de la reunión de los jefes de estado en la COP22 de Marrakesh, por el Global Carbon Project, un consorcio científico que funciona bajo la égida de la universidad británica de East Anglia. [Como luego señala el artículo, no debemos olvidar que el anhidrido carbónico no es el único gas de efecto invernadero, y que por lo tanto no está aún asegurado el que no vayamos a perforar el techo de los 2 grados centígrados de aumento promedio de temperatura planetaria. Tampoco son del todo fiables las cifras de emisiones de China, el primer emisor mundial, cuya reducción en el empleo de carbón es en gran medida responsable por esta aparente atenuación. La India en cambio ha seguido aumentando sus respectivas emisiones del gas mencionado]. RECOMENDAMOS VER LOS GRAFICOS QUE INCLUYE ESTE ARTICULO. MLD

Ce tassement demeure insuffisant pour enrayer l’emballement de la machine climatique. Sans un changement rapide et radical de modèle énergétique, la planète se prépare à crever le plafond de 2 °C de réchauffement que s’est fixé la communauté internationale.
En 2015, les émissions de dioxyde de carbone issues de la combustion de ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz) ainsi que des cimenteries se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (gigatonnes ou Gt), au même niveau qu’en 2014. Ce chiffre, note l’étude, « marque une rupture claire et inattendue par rapport à la forte progression des émissions (+ 2,3 % par an) au cours de la décennie 2004-2013 ». En 2014, la hausse avait déjà été contenue à 0,7 %. Pour 2016, les experts prévoient une augmentation modérée de 0,2 %, à 36,4 Gt.


Un plateau dans les émissions mondiales de CO2

Ce bilan ne prend toutefois pas en compte les émissions dues aux changements d’affectation des sols, en particulier à la déforestation. Ce sont ainsi 4,8 Gt de CO2 (soit 1 Gt de plus que la moyenne annuelle de la précédente décennie) qu’il faut ajouter au total, qui s’établit alors à 41,1 Gt.


La Chine contrebalancée par l’Inde


Le plateau observé pour les rejets carbonés dus aux combustibles fossiles et aux cimenteries, sur les trois années 2014, 2015 et 2016, n’en est pas moins remarquable, surtout quand on le compare à la croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial, supérieur cette année à 3 %. « Après trois années d’augmentation modérée, il est possible que la trajectoire des émissions mondiales se décorrèle de manière permanente et à long terme du rythme de la croissance », écrivent les chercheurs.
Comment l’expliquer ? Dans une large mesure par la moindre consommation de charbon par la Chine. Le premier pays pollueur de la planète, responsable à lui seul de 29 % des émissions mondiales, a réduit ses rejets de 0,7 % alors qu’ils avaient grimpé de plus de 5 % par an au cours de la décennie antérieure. Dans le même temps, les émissions des Etats-Unis, qui pèsent pour 15 % du total, ont diminué de 2,6 %, en raison là aussi d’un recul de la part du charbon, remplacé par du pétrole et du gaz, moins nocifs pour le climat. A l’inverse, dans l’Europe des Vingt-Huit, qui pèse pour 10 %, les émissions sont reparties à la hausse (+ 1,4 %) après une longue décrue.

Des efforts très inégaux selon les pays

Le bénéfice de la relative sobriété charbonnière de la Chine est cependant contrebalancé par la forte croissance des émissions de l’Inde, qui ont bondi de 5,2 %, dans la lignée de la hausse continue des dernières décennies. C’est des deux géants asiatiques que va dépendre, pour beaucoup, la courbe future des gaz à effet de serre d’origine humaine.

« Une immense incertitude plane sur les prévisions concernant les émissions chinoises pour l’année 2016, du fait du manque de fiabilité des données », pointent les experts. Pour l’Inde, il n’existe « aucune prévision ». S’y ajoute désormais une inconnue supplémentaire, et de taille : celle de la politique énergétique du président élu américain, Donald Trump, qui a promis un nouvel âge d’or aux énergies fossiles.

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