miércoles, 19 de abril de 2017

Les déchets plastiques s'accumulent dans lArctique - Los residuos plásticos se acumulan en el Artico

Source/Fuente: Le Monde


Dans l’Arctique aussi, les déchets plastiques s’accumulent


Siguiendo con el tema de la contaminación de los mares les traemos hoy lo que ocurre en el Artico con los residuos de material plástico.

Mauricio López Dardaine

Jusqu’à 1 200 tonnes de fragments provenant d’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis contaminent la surface de l’océan.

Hasta 1.200 toneladas de fragmentos provenientes de Europa Occidental y de los Estados Unidos contaminan la superficie del océano.



LE MONDE | 






La goélette « Tara » dans l’archipel François-Joseph, dans le nord de la Russie, en janvier 2013.

C’est désormais une certitude : on trouve des débris plastiques flottants sur tous les océans. On connaissait les grandes zones d’accumulation, en Méditerranée et au cœur des cinq gyres océaniques – Atlantique nord, Atlantique sud, Pacifique nord, Pacifique sud, océan Indien –, mais une équipe internationale menée par Andrés Cózar (université de Cadix, Espagne) publie, mercredi 19 avril dans la revue Science Advances, les résultats d’une campagne de mesures montrant l’existence d’une nouvelle zone d’accumulation dans l’océan Arctique. Loin, très loin des grandes sources de rejet de plastique en mer.


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Hoy se trata de una certeza: se encuentran desechos plásticos flotando en todos los océanos. Se conocían las grandes zonas de acumulación en el corazón de los  cinco remolinos oceánicos: Atlántico norte, Atlántico sur, Pacífico norte, Pacífico sur, Océano Índico.


Pero un equipo internacional dirigido por Andrés Cózar de la Universidad de Cádiz, publica el miércoles 19 de abril en la revista Science Advances los resultados de una campaña de mediciones que muestran una nueva zona de acumulación en el Océano Artico. Lejos, muy lejos de las grandes fuentes de descarte de plásticos en el mar.

« Nos résultats portent néanmoins une bonne nouvelle, puisque dans de vastes zones de l’Arctique, on ne trouve pas ou très peu de plastique flottant, explique Erik van Sebille (université d’Utrecht, Pays-Bas), coauteur de ces travaux. Cependant, en mer du Groenland et en mer de Barents, on en trouve des concentrations élevées, beaucoup plus hautes que quiconque l’aurait imaginé. » Dans certaines zones, on ramasse jusqu’à « plusieurs centaines de milliers de débris par kilomètre carré », écrivent les chercheurs, qui fondent leur analyse sur les relevés effectués par la goélette Tara. Celle-ci a laissé traîner ses filets dans de larges secteurs de l’Arctique entre juin et octobre 2013, récupérant les fragments de taille supérieure à 0,5 millimètre.

La quantité totale de débris découverte demeure toutefois marginale par rapport à ce qui pollue la Méditerranée et les gyres océaniques. Dans l’océan glacial, les chercheurs estiment la quantité totale de fragments entre 100 tonnes et 1 200 tonnes. Et ce, alors que leur masse totale, à l’échelle des océans du globe, est généralement évaluée entre quelques dizaines de milliers de tonnes et plus de 200 000 tonnes – là encore avec une grande marge d’erreur.


“Nuestros resultados contienen no obstante una buena noticia, ya que en vastas zonas del Artico no se encuentra o se encuentra muy poco plástico flotando, explica Erik van Sebille de la universidad holandesa de Utrecht, coautor de estos trabajos. No obstante en el Mar de Groenlandia y en el Mar de Barents se lo encuentra en concentraciones elevadas, muchos más altas de lo que cualquiera hubiese podido imaginar.”
En algunas zonas se recogen hasta “varios centenares de miles de desechos por kilómetro cuadrado”, escriben los investigadores, quienes basan sus análisis sobre el material recogido por la goleta Tara. Esta nave dejó que sus redes se arrastrasen en vastos sectores del Artico entre junio y octubre de 2013, recuperando los residuos de tamaño superior a 0,5 milímetros. La cantidad total de desechos descubierta es no obstante marginal respecto de la contaminación que existe en el Mediterráneo y en los grandes remolinos oceánicos.

En el Océano Glacial Artico los investigadores estiman que la cantidad total de fragmentos es de entre 100 y 1.200 toneladas, ello aún con un gran margen de error.




Cul-de-sac



Selon les auteurs, les débris qui s’accumulent là, dans les mers glacées septentrionales, sont portés par un bras de la circulation dite « thermohaline » – ce lent courant marin qui transporte les eaux chaudes de l’Atlantique tropical vers l’Europe du Nord. Les zones où ces eaux de surface chaudes se refroidissent et plongent en profondeur seraient, écrivent les chercheurs, comme un cul-de-sac propice à l’accumulation des débris flottant. « Un modèle de circulation océanique que nous avions utilisé en 2012 anticipait que ce serait le cas, mais nous n’avions pas les données pour le vérifier, dit Erik van Sebille. C’est désormais chose faite. »

En 2015, une étude publiée dans la revue Science avait fait grand bruit en estimant à 8 millions de tonnes la quantité de plastique déversée chaque année dans les océans, ajoutant que 80 % environ des rejets ne provenaient que de quelques pays d’Asie (ChineIndonésiePhilippinesVietnamSri Lanka, etc.). « Certains se sont alors demandé s’il était bien utile que les pays européens et les Etats-Unis fassent un effort dans la mesure où l’essentiel de la contamination de l’océan par le plastique ne provient pas de ces pays, raconte Erik van Sebille. Or, nos travaux montrent que les rejets de plastiques provenant d’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis sont importants, car ils finissent en partie dans l’Arctique, une zone à la fois biologiquement très productive et d’une grande fragilité car tous les stress qu’elle subit s’ajoutent au changement climatique. »

En outre, la contamination des eaux de surface de l’Arctique n’est sans doute que la partie émergée du problème : une part, pour l’heure impossible à chiffrer, a coulé et gît sans doute sur le plancher océanique. De fait, les débris flottant sur l’océan ne représentent qu’une minuscule fraction, inférieure à 1 %, de la masse totale de plastique introduite dans les mers du globe. Où se trouve cette matière manquante ? A-t-elle coulé au fond des mers ? Est-elle stockée dans la chaîne alimentaire ? Est-elle présente en trop petits fragments pour être ramassée dans les filets des missions d’échantillonnage ? A-t-elle été dégradée par des communautés bactériennes ? Ces multiples questions demeurent largement ouvertes.

martes, 18 de abril de 2017

Une Planète et la Mer - Nuestro Planeta y sus Mares

Publié dans Actualité | Marqué avec  | 

Source: Le Monde   Le 23 mars 2017


Aparte del agitado y a veces trágico andar de nuestro frágil Planeta Tierra, con sus guerras y su pobreza, muchos de los que leen estas líneas prestan atención al Cambio Climático: desertificación, inundaciones, pérdida de cosechas, hambrunas, migraciones, conflictos humanos, guerras. Es decir lo que nos pasa en superficie, podríamos decir. Pero ¿y ese 75 % del Planeta cubierto por mares y océanos?
Por eso hoy quise traerles este artículo en su versión original (francés) y en mi libre traducción al español. La vida surgió de los mares. ¿Podremos sobrevivir sin sus frutos?

Mauricio López Dardaine 

                Une planète à la mer

" La mer est un espace de rigueur et de liberté », écrivait Victor Hugo. En juin prochain, les négociateurs des Nations unies tenteront d’offrir à nos océans un cadre juridique contraignant. Afin d’offrir un avenir durable à notre planète bleue si belle et si précieuse.



Nature and views of landscape Lago Buenos Aires from highway on summer day, Patagonia, Argentina, South America
En juin prochain, les Nations unies se pencheront sur l’état de nos océans. Trente-trois ans après la signature de la Convention de Montego Bay (1982), il s’avère urgent de protéger juridiquement ce vaste territoire (75 % du globe) menacé de toutes parts (pollution, surpêche, extraction des residues Il aura fallu attendre 33 ans (!) pour mettre à jour le cadre légal qui remonte à la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer de l’ONU (1982). Celle-ci définissait alors la zone internationale des fonds marins comme « patrimoine commun de l’humanité ». Une zone soumise à un régime spécifique qui exclut toute possibilité d’appropriation privative de ce territoire ou de ses ressources. Du 5 au 9 juin prochains, les Nations unies se mobiliseront autour de la planète bleue. Cinq ans après Rio+20, où la communauté internationale a réellement pris conscience de l’importance des océans (75 % de la surface du globe), les négociateurs s’efforceront de mettre enfin en œuvre l’Objectif 14 du Sommet de la Terre signé en 2012 : « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. »
Sur la table des négociateurs figure notamment le statut spécifique de la haute mer. Un vaste no man’s land défini de manière négative dans l’article 86 de la Convention. Lequel précise qu’il s’agit « de toutes les parties de la mer qui ne sont comprises ni dans la zone économique exclusive, la mer territoriale ou les eaux intérieures d’un État, ni dans les eaux archipélagiques d’un État archipel ».
Un territoire qui se trouve, par ailleurs, hors des contrôles judiciaires nationaux : «C’est pour cette raison que la Convention de Montego Bay est aujourd’hui dépassée, rappelle Julien Rochette, coordinateur du programme Océans et zones côtières à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). A l’époque, les Etats ne débattaient pas sur les Hautes Mers, tout simplement parce qu’aucune technologie ne permettait d’explorer ces zones lointaines que l’on croyait désertiques. Aujourd’hui, les activités dans ces zones ne cessent de croître et la richesse en termes de biodiversité est connue»
Patricia Ricard, du centre Oceano Paul Ricard, confirme la nécessité de réactualiser au plus vite cette Convention : « La non-régulation de la haute mer constitue un énorme vide juridique qui menace l’ensemble de la planète. C’est dans ces zones qu’ont lieu la majorité des activités minières et des pêches illégales. Nous avons une seule planète, mais un océan bien préservé peut constituer une deuxième chance. »
L’équilibre marin menacé
Aujourd’hui, l’océan produit la moitié de notre oxygène sur la planète. Il absorbe en moyenne 26 % du dioxyde de carbone émis dans l’atmosphère. Et il abrite par ailleurs une biodiversité extrêmement riche : de la plus grande espèce de la planète, la baleine bleue, jusqu’à la plus petite espèce de plancton ou microbe, imperceptible à l’œil humain. La préservation de la bonne santé des océans favorise donc nos efforts d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets.
« Les océans sont à la fois acteurs et victimes du changement climatique. Ils font face à trois types de problème : le réchauffement de la température de l’eau, l’élévation du niveau de la mer et l’acidification de la mer qui réduit la capacité de l’océan à absorber le CO2 et modifie son PH1. Tous ces problèmes ont un impact sur l’équilibre marin », insiste Julien Rochette (IDDRI).
Depuis le début du développement industriel, l’acidité des océans a augmenté de 30 %. Ce qui peut avoir des effets directs sur les organismes que nous consommons – les moules et les huîtres, par exemple, qui fabriquent des coquilles calcaires (au-dessus d’un certain seuil d’acidité, l’eau de mer devient corrosive vis-à-vis du calcaire, la matière dont les squelettes et coquilles sont faits).
L’augmentation de la quantité de déchets dans les océans présente par ailleurs un impact environnemental et économique majeur. On estime que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans nos océans. Aussi les déchets marins sont-ils un véritable danger pour la biodiversité. Les organismes peuvent les ingérer ou se retrouver pris dedans, ce qui a pour effet de les tuer ou de les empêcher de se reproduire.
Pour Charles Hubert Born, professeur à l’UCL, spécialiste du droit de l’environnement, « les données scientifiques sur l’état des stocks de ressources marines sont alarmantes, d’où l’idée de nouvelles négociations à l’échelle internationale. On se rend compte de l’impact de la surpêche, et des techniques de surexploitation minière. »
« Un espace de rigueur et de liberté »
L’urgence est patente, pour les êtres humains, les animaux marins, le climat et même pour les Etats, dont les intérêts économiques ne sont jamais très éloignés de nouvelles négociations. Mais pourquoi donc, si intérêts économiques il y a, les hautes mers ne sont-elles toujours pas réglementées en 2017 ?
Les négociations durent depuis plus de 10 ans et, comme le rappelle l’expert de l’IDDRI, « aucun Etat ne bloque réellement le processus, mais les Etats-Unis ou la Russie ont été longtemps méfiants quant à la mise en place de nouveaux accords, estimant que les juridictions nationales et conventions actuelles suffiraient ».
Pour Charles Hubert Born (UCL), ces réticences s’expliquent aussi par les enjeux économiques qu’impliquent un nouveau cadre : « Un nouveau Traité remettrait en question les droits de pêche, ce qui est un enjeu économique majeur pour des pays en bord de mer, comme la France, l’Espagne, le Japon et les Etats-Unis. »
Néanmoins, la mise à jour de la Convention de Montego Bay passe aussi par la création d’aires marines protégées (AMP), ce qui représente également un enjeu économique. En termes de pêche, par exemple, ces AMP permettent aux stocks de poissons de se renouveler, elles protègent les récifs coralliens où se nourrissent les poissons. Elles génèrent également du tourisme, ce qui entraîne la création d’emploi et contribue à réduire la pauvreté en augmentant les prises de poisson et les revenus, et en améliorant la santé. Ainsi, ces aires marines protégées constituent un autre enjeu majeur en termes de biodiversité. Et au niveau scientifique, elles permettent de réaliser des études d’impact, ce qui est fondamental. C’est, comme le résume Patricia Ricard, « le couteau suisse de la préservation des océans ».
« La mer est un espace de rigueur et de liberté », écrivait Victor Hugo. En juin prochain, les négociateurs des Nations unies tenteront d’offrir à nos océans un cadre juridique contraignant. Afin d’offrir un avenir durable à notre planète bleue si belle et si précieuse.
Camille Delannois 
1 – Le pH (abréviation de potentiel hydrogène) est un paramètre servant à définir si un milieu est acide ou basique.

 Nuestro planeta y el mar

En junio próximo las Naciones Unidas se pondrán a estudiar el estado de nuestros océanos. Treinta y tres años después de la firma de la Convención de Montego Bay (1982), se torna urgente proteger jurídicamente este vasto territorio (75 % del globo terrestre) amenazado desde todos los costados: contaminación, exceso de pesca, extracción [indiscriminada] de recursos marinos…



Del 5 al 9 de junio próximo, las Naciones Unidas se movilizarán alrededor del planeta azul. Cinco años después de Rio + 20 , donde la comunidad internacional realmente tomó conciencia de la importancia de los océanos (75 % del globo terreste), los negociadores se esforzarán de poner finalmente en marcha el OBJETIVO 14 de la Cumbre de la Tierra firmado en 2012: “Conservar y explotar de manera sostenible los océanos, los mares y los recursos marinos en consonancia con el Desarrollo Sostenible.”
Habremos esperado 33 años para poner al día el encuadre legal que se remonta a la Convención de Montego Bay sobre el derecho de mar de la Organización de Naciones Unidas (1982). Aquella definía entonces la zona internacional de fondos marinos como “patrimonio común de la humanidad”. Una zona sometida a un régimen específico que excluye toda posibilidad de apropiación privativa de ese territorio o de sus recursos.
Sobre la mesa de negociaciones figura en particular el estatuto específico de alta mar. Una vasta tierra de nadie definida de manera negativa en el artículo 86 de la Convenmción. El cual precisa que se trata “de todas las partes del mar que no están comprendidas ni dentro de la zona económica exclusiva, el mar territorial o las aguas interiores de un Estado, ni dentro de las aguas circundantes de un Estado archipiélago.
Un territorio que se encuentra, por ende, fuera del control jurídico nacional. “Es por ello que la Convención de Montego Bay está hoy sobrepasada, recuerda Julien Rochette, coordinador del Programa Océanos y Zonas Costeras en el Instituto de desarrollo sostenible y frelaciones internacionales (IDDRI).  En aquella época los Estados no debatían sobre el Alta Mar, simplemente porque ninguna tecnología permitía explorar esas zonas lejanas que se creían desérticas. Hoy, las actividades dentro de dichas zonas no dejan de crecer y la riqueza en términos de biodiversidad nos es conocida.
Patricia Ricardi, del Centro Océanico Paul Ricard, confirma la necesidad de reactualizar la Convención lo antes posible. “La no-regulación de la Alta Mar constituye un inmenso vacío jurídico que amenaza al Planeta Tierra en su conjunto. Es en dichas zonas donde tienen lugar la mayor parte de las actividades mineras y de pesca ilegal. Tenemos sólo un planeta, pero un océano bien preservado puede constituir una segunda oportunidad.”
El equilibrio marino amenazado
Hoy el océano produce la mitad de nuestro oxígeno planetario. Absorbe en promedio el 26 % del dióxido de carbono emitido en la atmósfera. Y protege además una biodiversidad extremadamente rica; de la ballena azul hasta la especie más pequeña de plancton o microbio, imperceptible al ojo humano. La preservación de la salud de los océanos favorece por ende nuestros esfuerzos del mitigación del Cambio Climático y de adaptación asus efectos.
“Los océanos son a la vez actores y víctimas del Cambio Climático. Hacen frente a tres tipos de problemas: el recalentamiento de la temperatura del agua, la elevación del nivel de las aguas y la acidificación de las mismas; esta última reduce la capidad del océano para absorber CO2 y modifica su PH. Todos estos problemas tiene un impacto sobre el equilibrio marino”, insiste Julien Rochette del IDDRI.
A partir el comienzo del desarrollo industrial, la acidez de los océanos ha aumentado un 30 %. Lo que puede tener efectos directos sobre los organismos que consumimos –mejillones y ostras, por ejemplo, que fabrican conchillas calcáreas (por encima de un cierto umbral de acidez el agua de mar se torna corrosiva en relación con las formas calcáreas, es decir de la materia de la  cual están hechos las conchillas y los esqueletos de los seres marinos)-

El aumento de la cantidad de desechos arrojados a los océanos representa además un impacto ambiental y económico considerable. Se estima de aquí al año 2050 habrá más plásticos que peces en nuestros mares. Inclusive los desechos marinos son un verdadero peligro para la biodiversidad. Los organismos marinos pueden o bien ingerirlos o verse aprisionados en su interior, lo que tiene por efecto matarlos o impedirles reproducirse. Para Charles Hubert Born, profesor de la UCL, especialista en derecho ambiental, “los datos científicos sobre el estado de los stocks de recursos marinos son realmente alarmantes, de donde la idea de nuevas negociaciones a escala internacional. No nos damos cuenta del impacto de la sobre-pesca ni de las técnicas que se emplean en sobreexplotación minera.
“Un espacio de rigor y de libertad”
La urgencia es innegable, para los seres humanos, los animales marinos, el clima de la tierra y para los mismos Estados, para los cuales los intereses económicos no están jamás muy lejos de las negociaciones. Pero porque entonces, puesto que este estado en que se encuentran los mares afecta los intereses económicos de los Estados, la alta mar no está aún reglamentada en 2017?
Las negociaciones duran desde hace diez años y, como lo recuerda el experto del IDDRI, “ningún Estado bloquea realmente el proceso, pero los Estados Unidos o Rusia han estado mucho tiempo con desconfianza en cuanto a la puesta en vigencia de nuevos acuerdos, estimando que las jurisdicciones nacionales y las actuales convenciones serán suficientes.”
Para Charles Hubert Born de la UCL, estas reticencias se explican también por las cuestiones económicas que implican un nuevo encuadre: “Un nuevo Tratado pondría en cuestión los derechos de pesca, que es una cuestión económica importante, una cuestión muy significativa para países con litoral marítimo, como Francia, España, Japón y los Estados Unidos”.
No obstante, la puesta al día de la Convención de Montego Bay pasa también por la creación de áreas protegidas (AMP) lo que representa también una cuestión económica. En términos de pesca, por ejemplo, estas AMP  permiten que los stocks de peces se vayan renovando, protegen los arrecifes de coral donde se nutren los peces. Ello a su vez genera turismo, lo que genera empleo y contribuye a disminuir la pobreza aumentando la captura de peces y las ganancias que ello conlleva y significa también una mejora en la salud de las especies marinas y de losseres humanos que las consumimos. Así, estas áreas marinas protegidas constituyes otro desafío mayor en términos de biodiversidad. Y a nivel científico, permiten realizar estudios de impacto, lo que es fundamental. Como lo resume Patricia Ricard:”el cortaplumas suizo de la preservación de los océanos”.
Camille Delannois 

On July 31, 2013 I published the following in this same blog; as you shall see the temperature increase as far as the mean temperature of our oceans is concerned, caused by the absortion of CO2 emissions is also damaging with regard to global ports, cost-line populations and global trade. Here bellow what was published in 2013:

Source:  United Nations ECE/TRANS/WP.5/2013/2; Group of Experts on Climate Change Impacts and Adaptation to International Transport Networks


 “…Climate change (e.g. mean sea level rise, warmer water temperatures, higher intensity of storms and storm surges and potential changes in the wave regime) may severely impact coastal infrastructure and services, such as ports and other coastal transport hubs and networks. Daily port operations can be directly influenced by storm surges and backwater, resulting in port closures. Recent studies have assessed the population and assets exposure of 136 port cities with more than one million inhabitants, finding that tens of millions of people and assets with a value in excess of United States dollars 25 billion may be exposed to coastal flooding by 2050. Coastal inundation will have significant impacts on coastal transportation infrastructure by rendering it unusable for the flood duration and significantly damaging terminals, intermodal facilities, freight villages, storage areas and cargo and, thus, disrupting intermodal supply chains and transport connectivity for longer periods. Ports, which form key-nodes in international transport networks and link international supply-chains, will be particularly impacted, due mostly to the long life-time of their key infrastructure, their exposed coastal and/or estuarine location, and their dependence on trade, shipping and inland transport that are also vulnerable to climate change… “

lunes, 6 de marzo de 2017

Buenos Aires - El nuevo Acuerdo de Facilitación del Comercio de la OMC

 Hoy, 16 de marzo, en Buenos Aires, la Cámara de Exportadores de la República Argentina, junto con el International Trade Centre (OMC-UNCTAD), dieron comienzo al primer día del Seminario Internacional Sector Privado y el Acuerdo de Facilitación del Comercio - OMC, Agenda de Implementación. 

La excelente presentación por Ezequiel Gulcovsky Leguizamón motivó un continuo debate e intercambio de opiniones sobre los aspectos prácticos que hacen a la manera de implementar el Acuerdo, en este caso en la República Argentina.

Realmente debemos felicitar a CERA y al ITC por esta iniciativa que reunió a expertos y operadores muy conocedores del tema. Mañana continúa y concluye este muy oportuno -e indispensable- seminario.

Mauricio López Dardaine

No está de más comenzar a señalar algunos de los aspectos de interés que forman parte del  nuevo Acuerdo de Facilitación del Comercio de la OMC. Al respecto nos basamos en la versión española de la Guía de Negocios a la que hacemos mención en nuestro reciente comentario (4/3/17) "Centro de Comercio Internacional - Acuerdo sobre Facilitación del Comercio de la OMC - Una guía de negocios para los Países en Desarrollo".


Mauricio López Dardaine 



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"Los Artículos 1 a 5 [del Acuerdo] tratan de la TRANSPARENCIA y amplían el Artículo X del GATT.

1. Publicación
2. Información disponible por internet
3. Servicios de información
4. Notificación

INFORMACION

Procedimientos
formularios
documentos
tipos impositivos
normas para la CLASIFICACIÓN y VALORACIÓN de mercaderías en la aduana
NORMAS DE ORIGEN
restricciones al tránsito y procedimientos
PROCEDIMIENTOS DE APELACIÓN
Acuerdos Comerciales
Acuerdos de gestión de contingentes arancelarios"

(Las mayúsculas en el listado anterior son nuestras)

La OECD, siempre según la fuente citada, considera que las RESOLUCIONES ANTICIPADAS son una de las medidas más efectivas entre las contenidas en este nuevo Acuerdo.

Para todos aquellos con experiencia en comercio exterior, la incongruencia de las decisiones que puede sufrir un operador, en especial cuando las normas aduaneras no son transparentes, implican demoras, costos, litigios, pérdidas comerciales, más esa desagradable sensación de ser manipulados por funcionarios con latitud para aplicar "normas" que el operador desconoce. La transparencia pues, incluyendo las RESOLUCIONES ANTICIPADAS, no es una cuestión menor. Implica ahorro de tiempo, ahorro de costos, un riesgo mucho menor de ser sometido a manejos corruptos, una mayor seguridad de que el cliente va a recibir el producto en tiempo y forma, que un bien perecedero no va a descomponerse en un depósito sin cadena de frío, etc, etc, etc.

Estos cinco primeros artículos se refieren pues a cuestiones que, de ser corregidas y mejoradas han de redundar en operaciones mucho más predecibles.

De ahí que consideramos que es uno de los motivos -desde ya no el único- para seguir de cerca la aplicación de este acuerdo puesto en vigencia el pasado 22 de febrero.

Comentario de MLD: puedo decirles, luego de haber dedicado parte de tres días a la lectura del texto original del Acuerdo, que la TRANSPARENCIA en sus diversas facetas parece ser efectivamente el leit Motiv para lograr este objetivo de la Facilitación del Comercio que se proponen los Países Miembros de la OMC, que con tanto empeño han logrado concretar este compromiso. Ello, obviamente, implica que países como los nuestros, con el fin de implementar el Acuerdo, se verán enfrentados a sectores donde la transparencia no ha sido sin duda la forma habitual de manejar sobretodo los complejos procesos de importación . Es auspicioso en tal sentido que en la Argentina las autoridades estén empeñadas, desde diciembre de 2015, en una dura tarea de transparentar las acciones que llevan a cabo las distintas dependencias del Estado.

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Here we would like to stress the importance of  ADVANCE RULING within the provisions of the Agreement. Under Article 3, point 9, (a), it states:

"9. Definitions and scope: 

(a) An advance ruling is a written decision provided by a Member to the applicant prior to the importation of a good covered by the application that sets forth the treatment that the Member shall provide to the good at the time of importation with regard to: (i) the good's tariff classification; and (ii) the origin of the good."

The respective foot-note is also i mportant:

"It is understood that an advance ruling on the origin of a good may be an assessment of origin for the purposes of the Agreement on Rules of Origin where the ruling meets the requirements of this Agreement and the Agreement on Rules of Origin. Likewise, an assessment of origin under the Agreement on Rules of Origin may be an advance ruling on the origin of a good for the purposes of this Agreement where the ruling meets the requirements of both agreements. Members are not required to establish separate arrangements under this provision in addition to those established pursuant to the Agreement on Rules of Origin in relation to the assessment of origin provided that the requirements of this Article are fulfilled."

The Trade Facilitation Agreement: An overview

Source: the WTO site


The Trade Facilitation Agreement: An overview

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The Trade Facilitation Agreement has three sections:
  • Section I contains provisions for expediting the movement, release and clearance of goods, including goods in transit. It clarifies and improves the relevant articles (VVIII and X) of the General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) 1994. It also sets out provisions for customs cooperation.
  • Section II contains special and differential treatment (SDT) provisions that allow developing and least-developed countries (LDCs) to determine when they will implement individual provisions of the Agreement and to identify provisions that they will only be able to implement upon the receipt of technical assistance and support for capacity building
  • To benefit from SDT, a member must categorize each provision of the Agreement and notify other WTO members of these categorizations in accordance with specific timelines outlined in the Agreement.
  • Category A: 
  • provisions that the member will implement by the time the Agreement enters into force (or in the case of a least-developed country within one year after entry into force)  
  • Category B: 
  • provisions that the member will implement after a transitional period following the  entry into force of the Agreement 
  • Category C: 
  • provisions that the member will implement on a date after a transitional period following the entry into force of the Agreement and requiring the acquisition of assistance and support for capacity building.
For provisions designated as categories B and C, the member must provide dates for implementation of the provisions, as outlined in the following factsheets:
  • Section III 
  • contains provisions that establish a permanent committee on trade facilitation at the WTO, require members to have a national committee to facilitate domestic coordination and implementation of the provisions of the Agreement. It also sets out a few final provisions.

sábado, 4 de marzo de 2017

WTO's TFA has entered into force - Acuerdo sobre Facilitación del Comercio de la OMC entra en vigor

The WTO Trade Facilitation Agreement has now entered into force. It is the first WTO agreement allowing Developing Country Members to determine which commitments they will be able to implement right away, and which commitments will need a period of transition. The report by BRIDGES here bellow is  worth reading carefully.


Mauricio López Dardaine

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"Muchos de los países menos adelantados (PMA) sufren problemas de mala conectividad por encontrarse en un área remota, no tener acceso al mar o ser pequeños estados insulares, en los que la infraestructura de transportes es a menudo deficitaria. Como resultado de ello, el costo medio del comercio es mayor en los PMA que en los países en desarrollo. 

"Por ejemplo, mover un contenedor a través de una frontera es el 43 % más caro. Estos costos afectan de manera desproporcionada a las pequeñas y medianas empresas (PYME), que en ocasiones no disponen de los medios y la capacidad para acatar normas complejas. 

"Los altos costos del cumplimiento de los procedimientos aduaneros y de fronteras y de otras medidas no arancelarias (MNA) representan cargas significativamente altas en comparación con su pequeño volumen comercial. Esto hace que las PYME no sean proveedoras competitivas y dificulta su integración en las cadenas de valor regionales y mundiales. Se cree que el Acuerdo sobre Facilitación del Comercio, (que será vinculante para todas las agencias en las fronteras, no solo para las autoridades aduaneras, de los 159 Estados miembros de la OMC), será benéfico para todos los operadores. Varios países en desarrollo, en especial los PMA, están preocupados por su aplicación, por lo que el Acuerdo ofrece cierta flexibilidad y se ha incluido asistencia técnica para poder implementarlo..." Fuente: Centro de Comercio Internacional "Acuerdo sobre Facilitación del Comercio de la OMC - Una guía de negocios para los Países en Desarrollo"


WTO's Trade Facilitation Agreement 
Takes Effect
23 February 2017

The World Trade Organization announced on Wednesday 22 February that the Trade Facilitation Agreement (TFA) has now entered into force, having surpassed the minimum requirement of 110 ratifications from members.
“The Trade Facilitation Agreement is the biggest reform of global trade this century,” said WTO Director-General Roberto Azevêdo on Wednesday in confirming the news.
“It sends a message about the power of trade to support jobs and growth around the world – in developed and developing countries alike,” he continued.
The landmark agreement aims to cut customs-related red tape, easing the flow of trade between countries by simplifying customs procedures, speeding up the clearance of goods, supporting cooperation among customs officials, and otherwise making it quicker and more efficient for goods to cross borders.
The four ratifications announced on Wednesday included Chad, Jordan, Oman, and Rwanda, according to the Geneva-based trade body. Together with the previous 108 ratifications received, there are now 112 WTO members which have approved the deal in their domestic legislatures and submitted their “instruments of acceptance” to the organisation.
Under WTO rules, any new or revised trade agreements require approval by two-thirds of the organisation’s membership, which now numbers 164 members.

An innovative deal
The TFA’s entry into force has already drawn a public welcome by numerous WTO members in the hours since the news first broke, with officials citing the deal’s potential to slash trade costs, facilitate the involvement of smaller companies on the international trading scene, and support the increased participation of poorer countries in global value chains.
While estimates vary, some agencies such as the Organisation for Co-operation and Development (OECD) have placed the potential reduction in trade costs at approximately 11-15 percent for low-income and upper middle income countries, though this level would depend on the country involved and the agreement’s actual implementation in practice.
WTO data further suggests that African and least developed economies are the ones which stand to see the greatest savings as a result of the deal.
Notably, the TFA is the first WTO agreement that is structured in a way that allows developing country members to determine which commitments they are able to implement straight away, versus those which will require a transition period and potentially technical assistance and/or capacity-building.
“TFA is an innovative, modern agreement. We now need to implement it [and] deliver on its benefits,” said Harald Neple, the Norwegian Ambassador to the WTO who currently chairs the organisation’s General Council, according to a post on social media site Twitter.
Better border procedures and faster, smoother trade flows will revitalise global trade to the benefit of citizens in all parts of the world. Small companies, that have a hard time navigating daily bureaucracy and complicated rules, will be major winners,” said EU Trade Commissioner Cecilia Malmström.
Other officials in the trade and development community have also suggested that this reduction in trade costs could yield benefits on other fronts as well, specifically by freeing up or creating resources to fulfil other essential needs.
“New technologies and institutional reforms can improve governance, reduce entry barriers, and pull the informal sector into the formal sector. And with less paperwork to dodge, and fewer palms to grease, public revenues go up. This generates new resources for spending on essential services,” said Joakim Reiter, the Deputy Secretary General of the UN Conference on Trade and Development (UNCTAD), in a press release.
Azevêdo similarly noted that the potential gains from the TFA could be manifold, especially for developing and least developed countries (LDCs).
“Developing countries could increase the number of products they export by 20 percent, while LDCs could see an increase of up to 35 percent,” said the WTO chief, suggesting that these countries could also have an easier time accessing other overseas markets and thus insulate themselves from “external economic shocks.”
Many in the business sector have also responded favourably to the news, with the International Chamber of Commerce ‘s (ICC) Chairman Sunil Bharti Mittal terming it a “watershed moment for global trade.”
“The entry into force of the agreement could not come at a more important moment given the imperative to make global growth more inclusive," Mittal added, noting that the TFA’s work to address onerous customs systems could be a boon to smaller companies, including in developing economies.
Over 12 years in the making
Negotiations for the TFA were concluded in December 2013 at the WTO’s Ninth Ministerial Conference in Bali, Indonesia, following round-the-clock negotiations among trade ministers to finalise the first new multilateral deal since the WTO opened its doors in the mid-1990s. The trade deal has been open for ratification since November 2014. (See Bridges Daily Update, 7 December 2013 and 27 November 2014)
The process to negotiate such a trade facilitation deal kicked off in 2004, following previous working-group level discussions on which of the so-called “Singapore issues” should be added to the WTO’s Doha Round of trade talks. (See Bridges Weekly, 28 November 2013)
While the future of the Doha agenda topics remains in flux, the TFA was able to move forward as part of an “early harvest” of issues that seemed the readiest for an agreed outcome.
Though the ratification process has now taken a few years, that time has allowed for other preparatory efforts to get underway, including the announcement of funding commitments from various countries and other financial streams to help provide the technical support and capacity building that some developing countries will need to implement certain provisions.
Within the WTO, a preparatory committee has also been at work over that timeframe to undertake steps such as collecting the relevant notifications from members of which TFA provisions they will implement immediately – the “Category A” commitments – and which ones may require additional time or support.
There have also been various training courses in place to help prepare WTO members in implementing the TFA in practice, including advanced courses hosted at the global trade body for the chairs of national trade facilitation committees.

A Trade Facilitation Agreement Facility (TFAF) has also been in place since late 2014 to help WTO members determine their support needs and who they could partner with to address them, among other functions.

martes, 7 de febrero de 2017

Mercosur worth watching closely


While Argentina co-chairs the G-20 Trade and Investment Working Group in Berlin, President Macri is meeting President Temer in Brasilia. Argentina will then chair the G20 as from the end of 2017, and also organise the WTO Conference in Buenos Aires around that time.

While world trade is beginning to adjust (or trying to adjust) to the new administration in Washington, this meeting in the framework of a state visit to Brazil by Argentina's President Mauricio Macri, is an event worth of  consideration. There hasn't been a gathering of   such relevance for a number of years between the two big economies of Mercosur.

To judge whether the importance of what is being signed really means what is written, we shall have to wait a little while. However, both countries will have a unique oportunity of turning words into facts, because during the first half of 2017 Argentina sits at the pro tempore presidency of Mercosur, while during the second half, following the traditional alphabetical order, it will be Brazil's turn to preside the block.

There shall thus be no excuses for lack of executive action.

Mauricio López Dardaine 

miércoles, 1 de febrero de 2017

Mercosur - Cuaderno de Bitácora

En momentos en que la navegación por los mares del comercio internacional se ha tornado agitada, no parece inapropiado tomar algunas notas en nuestro viejo cuaderno de bitácora, aún en la era del GPS.

Por eso este comentario será breve, apenas un apunte de navegación.

Cuando grandes naciones como Méjico se ven sumidas en un profundo desconcierto, el Brexit aparece menos firme y con más dudas que hasta hace poco, esta importante reunión de los dos grandes países del Mercosur, el Brasil y la Argentina, da toda la impresión de que en este rincón del sur de América se busca fortificar la integración para seguir, después  de no poco tiempo, abriéndose al mundo. EFTA, Japón y Canadá, además de la India, figuran en la agenda. En el primer caso los primeros pasos ya fueron dados. Con Canáda hubo escarceos no muy productivos hace un tiempo, pero que sirven de antecedente  (y ahora con el NAFTA entre paréntesis, podría ser el momento), con la India hay como base un acuerdo no muy profundo pero que constituye una plataforma sólida para avanzar, por cierto con la debida prudencia.

Y ya  que del Mercosur hablamos, quizá no esté de más tener anotado en nuestro cuaderno de navegación que hay agendada una reunión con Venezuela para este 9 de febrero, en razón de la controversia planteada por este país cuando fuera suspendido del bloque el pasado diciembre, por las razones conocidas por ustedes.

Por supuesto que la negociación del Mercosur con la Unión Europea ha estado al tope de la lista en esta reunión entre la Argentina y el Brasil, si de negociar hablamos, pero como aquellos que seguimos este tema de cerca hemos tenido tantas frustraciones en los últimos años, nos pareció prudente dejar esta mención en un margen de nuestro cuaderno de navegación... al menos hasta ver algunos frutos.


Mauricio López Dardaine