martes, 28 de junio de 2016

Brexit seen by "Le Monde" - El Brexit visto por "Le Monde"


LE MONDE | r

Le psychodrame se poursuit au Parti travailliste mardi 28 juin, avec le vote d’une motion de défiance contre son dirigeant Jeremy Corbyn, lequel refuse malgré tout de démissionner.

El drama continúa desarrollándose en el partido laborista británico el martes 28 de junio, con el voto de una moción de desafío contra su dirigente Jeremy Corbyn, quien se niega a renunciar a pesar de todo.

Les conservateurs ne sont pas non plus épargnés par la tourmente après la démission du premier ministre David Cameron, emporté par la tempête du vote des Britanniques en faveur du « Brexit », et l’urgence de préparer sa succession.

Los conservadores tampoco han podido evitar la tormenta luego de la renuncia del primer ministro David Cameron, arrastrado por el temporal del voto de los británicos a favor del "Brexit", y la urgencia de preparar su sucesión.
  • Jeremy Corbyn refuse de démissionner malgré une motion de défiance

Extrêmement fragilisé, le chef du Labour a perdu la confiance de son parti, après avoir perdu le soutien des deux tiers de son cabinet.
Les démissionnaires accusent M. Corbyn de ne pas avoir défendu avec suffisamment d’ardeur la cause du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne (UE) et estiment qu’avec lui le Labour n’a aucune chance dereconquérir un jour le pouvoir.

La motion de défiance a été votée par 172 députés, et 40 ont apporté leur soutien au dirigeant travailliste. Ce vote n’est toutefois pas contraignant et M. Corbyn a immédiatement annoncé son refus de démissionner et a d’ores et déjà annoncé qu’il se représenterait en cas de nouvelle élection à la tête du parti.
« J’ai été démocratiquement élu chef de notre parti pour un nouveau genre depolitique par 60 % des membres et partisans du Labour, je ne les trahirai pas en démissionnant. Le vote d’aujourd’hui des députés n’a aucune légitimité constitutionnelle », a déclaré M. Corbyn dans un communiqué.
  • successeur à David Cameron

De son côté, le parti conservateur n’a rien à envier au Labour, lui aussi confronté à l’une de ses pires crises. M. Cameron a annoncé sa démission dans la foulée des résultats du référendum, et le ministre des finances George Osborne a déclaré mardi qu’il n’allait pas postuler à sa succession. « Je ne suis pas le mieux placé pour donner à mon parti l’unité dont il a besoin », a-t-il dit.

MM. Cameron et Osborne étaient les principaux avocats du maintien du Royaume-Uni dans l’UE et ils estiment qu’il revient à un autre qu’eux d’être le premier ministre qui négociera avec Bruxelles la sortie de leur pays de l’Union.
Le nouveau chef des tories doit être investi le 9 septembre, a annoncé mardi le parti, repoussant de sept jours la date limite prévue lundi. Tous les regards sont braqués sur Boris Johnson, chef de file de la campagne en faveur du « Brexit ».

Une autre candidate était toutefois pressentie mardi par le Times : la ministre de l’intérieur Theresa May. Cette eurosceptique convaincue avait créé la surprise en annonçant son ralliement au camp du maintien dans l’UE. Mais elle s’est aussi bien gardée de faire campagne en première ligne. De nombreux tories voient en elle un compromis pour réconcilier un parti déchiré entre pour et contre l’UE.
Les candidats à la tête du parti – et du pays – ont jusqu’à jeudi pour se déclarer. Les députés tories auront ensuite trois semaines pour dégager deux finalistes qui seront départagés par le vote des 150 000 membres du parti durant l’été.
Jusqu’ici, seul le ministre du travail Stephen Crabb a officiellement annoncé qu’il postulait.
Le ministre de la santé Jeremy Hunt, favorable à l’UE, a dit mardi qu’il réfléchissait sérieusement à sa candidature. La reine Elizabeth II, qui « règne mais ne gouverne pas », n’a pas encore officiellement commenté le résultat du référendum.

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