domingo, 14 de diciembre de 2014

CC COP 20 déjà vu?

Climat : la conférence de Lima se solde par un accord à minima

Source : Le Monde.fr | 14.12.2014

                                          


A partir de Copenhague tenemos año tras año esa sensación, o esa certeza si queremos ser más duros, que no existen líderes en nuestro Planeta Azul capaces de tomar decisiones con respecto a ese futuro que se nos está escurriendo entre los dedos. ¡Qué poco duraron las promesas formuladas por China y los Estados Unidos hace tan pocas semanas!

Aquí el análisis de Le Monde y La Nación de hoy.

                          Mauricio López Dardaine


Les négociateurs du climat avaient le choix entre la sécurité d'une route balisée et les risques d'un chemin cabossé. C'est la deuxième voie qu'ils ont choisi d'emprunter pour préparer la Conférence de Paris, en décembre 2015, où il est prévu de signer le premier accord mondial engageant pays industrialisés et pays en développement dans une action commune contre le réchauffement climatique.

Le compromis auquel sont parvenus les 195 Etats membres de la convention des Nations unies sur le changement climatique, dimanche 14 décembre à Lima, après deux semaines de tractations et près de trente-six heures de prolongation, n'est pas celui auquel on pouvait s'attendre après l'élan suscité par le sommet des chefs d'Etat organisé par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à New York en septembre, et l'accord bilatéral entre les Etats-Unis et la Chine quelques semaines plus tard.

LA CONFIANCE N'EST TOUJOURS PAS LÀ

« Les gouvernements à Lima ont fait le strict minimum pour garder le processus de négociations multilatéral en vie, mais ils n'ont pas fait assez pour convaincre que le monde est prêt à adopter un accord sur le climat ambitieux et équitable l'an prochain à Paris », a déploré Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations Unies pour le climat. L'objectif de l'accord en discussion depuis 2011 doit permettre de limiter la hausse des températures à 2° C d'ici à la fin du siècle, seuil jugé dangereux par les scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat).
Dimanche, la France, qui endossera la présidence des négociations à partir de janvier, a fait bonne figure. Mais la faiblesse des textes adoptés à Lima complique sa tâche, et démontre que derrière les effets d'estrade, la confiance, au fond, n'est toujours pas là. Le ministre de l'environnement de Singapour, Vivian Balakristan, après avoir tenté de jouer les médiateurs pendant près de neuf heures, n'a pu échapper à ce constat : « Nous partageons tous le sens de l'urgence [à agir contre le réchauffement], mais nous n'avons pas confiance les uns dans les autres », a-t-il reconnu en séance plénière samedi matin, avant que la séance ne soit à nouveau suspendue pour un nouveau round de consultations.
Un compromis a donc été finalement trouvé. Pour cela, les Etats-Unis ont dû admettre que l'adaptation au changement climatique ne pouvait être traitée comme une question de second ordre. Les pays moins avancés ou les petites îles dont les émissions de gaz à effet de serre sont négligeables ont mis en avant le coût que représente déjà pour eux la nécessité de faire face aux impacts du réchauffement. Au détriment des investissements dans leur développement et la lutte contre la pauvreté.

PROMESSE NON TENUE

Dans cette bataille, la Chine, comme les autres pays émergents, ont fait front uni avec les autres pays en développement. L'alliance avec les Etats-Unis a trouvé ses limites dans l'arène des négociations climatiques, où Pékin conserve comme priorité d'afficher sa solidarité avec les plus vulnérables.
L'enjeu s'est cristallisé sur la définition des contributions nationales que devront remettre les Etats d'ici au mois de mars, « pour ceux qui le peuvent ». Entièrement tournée vers les efforts de réduction des émissions de CO2, leur définition a dû être rééquilibrée pour donner satisfaction aux pays du sud. Le principe d'« une responsabilité commune, mais différenciée », gage d'un traitement distinct pour les pays en développement, a été réaffirmé.
Une « synthèse » de ces efforts d'atténuation aura lieu en novembre, soit très tard et sans qu'un mécanisme d'évaluation n'ait pu être adopté. La Chine s'y est durement opposée. Autant dire que la « corde de rappel » sur laquelle certains comptaient pour demander aux pays de faire davantage se dérobe. Le texte stipule cependant que les propositions mises sur la table représentent « un progrès supplémentaire » par rapport aux politiques déjà engagées.
Si la capitalisation du Fonds vert pour le climat, à hauteur de 10,2 milliards de dollars, reste la bonne nouvelle de ces deux dernières semaines, elle ne masque pas le fait qu'aucune réponse n'a été donnée sur la façon de parvenir à rassembler les 100 milliards de dollars d'aide annuelle annoncée lors de la conférence de Copenhague en 2009. Cinq ans après, cette promesse non tenue continue d'alimenter la défiance des pays en développement.

UN RÉCHAUFFEMENT COMPRIS ENTRE 3° C ET 4° C

De même, la question des efforts supplémentaires de réduction d'émissions d'ici à 2020, c'est-à-dire avant que n'entre en vigueur le futur accord, ne trouve aucune réponse concrète. Le fossé entre la croissance actuelle des émissions mondiales, qui conduit vers un réchauffement compris entre 3° C et 4° C, et la trajectoire qu'il faudrait retrouver, a été évaluée à 10 milliards de tonnes d'équivalent-CO2. par les Nations unies.
La rédaction du brouillon du futur accord de Paris, dont on pouvait imaginer qu'elle concentrerait les affrontements, n'a finalement pas été un véritable lieu de bataille. Un texte de 37 pages a été adopté. Il laisse ouvertes toutes les options. Les plus ambitieuses, comme celle consistant à se fixer pour objectif de parvenir à un bilan mondial des émissions de gaz à effet de serre neutre d'ici à la fin du siècle. Comme les plus minimalistes.
C'est à partir de tout cela que les Français, avec le secrétariat de la convention sur le climat, vont devoir construire la route vers Paris. Les négociations reprendront en février à Genève pour ne plus vraiment s'arrêter jusqu'à l'échéance de décembre 2015. Les diplomates, qui ont l'habitude des soubresauts de ce processus, se remettront de ce nouvel épisode chaotique. Le texte qui a été adopté permet d'avancer pour peu que la volonté politique existe. Or, c'est elle qui est interrogée par l'épisode péruvien.

Quelle est la volonté réelle derrière les déclarations faites par les chefs d'Etat à New York en septembre ? Après Lima, les 400 000 personnes qui ont défilé dans les rues de la ville américaine pour réclamer de l'action et une « justice climatique » ont de nouvelles raisons de douter.

Cambio climático

Cumbre del clima: un débil acuerdo en Lima reflotó las trabadas negociaciones

Fuente:    | LA NACION


LIMA (De un Enviado Especial).- Después de extenderse por casi un día y medio, la XX Conferencia Mundial de Cambio Climático (COP20) organizada por la ONU acordó esta madrugada en Lima un formato de reducción de emisiones de gases de efecto invernadero que deben asumir todos los países para sellar en 2015 un acuerdo contra el calentamiento global.
La cumbre selló a último momento lo que no pudo lograr durante las dos semanas de debate previo, al verse enfrentada a un inminente fracaso. Las propuestas, cuyo objetivo último es limitar el calentamiento global a un máximo de dos grados Celsius, servirán ahora de base para la conferencia que se celebrará en París a finales del año próximo para aprobar un acuerdo que sustituya al Protocolo de Kyoto de 1997.
Tras maratónicas jornadas de deliberaciones por diferencias entre los países desarrollados y en desarrollo, la COP20 que debía concluir el viernes logró un acuerdo sobre el texto que debe servir de base a un histórico pacto global el año próximo en París.


"Damos por aprobado el documento. Con sacrificio conseguimos nuestro objetivo ", dijo el ministro de Ambiente peruano y presidente de la COP20, Manuel Pulgar Vidal, tras someter la propuesta a consulta del pleno de 194 países y no recibir objeciones.
Después de dos semanas de negociaciones, la cumbre climática concluyó con un texto denominado "La llamada a la Acción de Lima", en el que se fija que todos los países tienen que presentar a la ONU, antes del 1 de octubre de 2015, compromisos "cuantificables" de reducción de gases de efecto invernadero de una manera "clara, transparente y entendible por todos".
Esos compromisos deben ser "ambiciosos" y "justos de acuerdo a las circunstancias nacionales" y deben ir acompañados de información detallada de las acciones qué va a desarrollar cada país para que esa disminución de emisiones se cumpla.
En una rueda de prensa, el ministro peruano del Ambiente dijo que los compromisos que presenten los países van a mostrar "si hay brechas o no" y de haberlas "cuál es su magnitud", al señalar que permitirán avanzar en la vía hacia "el análisis de las emisiones".

"He escuchado a cada uno de los grupos y tengo la absoluta seguridad de que con el texto que hemos decidido hoy, todos ganamos", precisó Pulgar Vidal.
La secretaria de la Convención de Cambio Climático de la ONU, Christiana Figueres, destacó que el documento adoptado dice claramente que "la adaptación y la mitigación deben estar juntas en pie de igualdad".
Figueres resaltó también que se ha dado un nuevo "entendimiento de las responsabilidades comunes aunque diferenciadas" que ha sido uno de los temas más difíciles en los debates, y que tiene que ver con la responsabilidad histórica innegable de los países industrializados que son los que más contaminan.

Acuerdo débil

Analistas, críticos y varias organizaciones ecologistas hablaron sobre la vaguedad de "un texto peligrosamente débil", logrado en Lima. ""Los negociadores han logrado poner el bote en el agua, en las costas de Lima y sin que se hunda. Pero habrá aguas turbulentas hasta llegar París", afirmó metafóricamente Winnie Byanyima, director ejecutivo de la ONG humanitaria Oxfam Internacional.
Se trata de un borrador de propuestas para el nuevo pacto sobre el clima a firmarse en 2015. Los países fijan allí los requisitos para que todos presenten sus compromisos individuales para luchar contra el calentamiento global.
El texto elaborado en Lima, de 37 páginas, arroja más preguntas que respuestas, porque propone diversas opciones no vinculantes para las delegaciones presentes en Lima y que apenas constituyen una primera base de negociación para París.
Las propuestas para los objetivos de reducción de emisiones son bastante laxas. Se aspiraba a conseguir criterios comparables que permitieran medir los esfuerzos de cada país, pero no se consiguió pues las promesas son voluntarias. Cada nación tiene ahora que presentar sus compromisos de reducción de emisiones durante el año con el objetivo último de limitar el calentamiento de la Tierra a un máximo de dos grados Celsius.
Según los estudios de la ONU, para conseguirlo habría que reducir las emisiones de gases de efecto invernadero entre un 40 y un 70 por ciento hasta 2050 y a casi cero hasta finales del siglo.
Por su parte, el Fondo Mundial para la Naturaleza (WWF) criticó que los gobiernos fracasaran a la hora de acordar planes claros de reducción de emisiones antes de 2020. El nuevo acuerdo sobre clima entrará en vigor ese año, pero es necesario hacer algo antes, porque hay récord de emisiones desde hace años, se quejó la organización.

Grandes contaminantes

China, junto a Estados Unidos el mayor generador de gases de efecto invernadero, se convirtió en una piedra en el camino porque, pese a su reciente compromiso de reducir los gases, no ha sido preciso en cuanto a cantidades y se ha negado a que observadores internacionales supervisen ese proceso.
La India, también convertida en importante emisor de gases, se ha sumado a la contracorriente, pues no solo se niega a dar aportes económicos para la lucha contra el cambio climático sino que, en su condición de país en desarrollo, la que también reclama China, pide ser beneficiario.
China y Estados Unidos con 9,8 y 5,2 millones de toneladas métricas de dióxido de carbono al año son los mayores generadores de gases, seguidos por Japón (1,9 millones), la India (1,9), Rusia (1,7) y Brasil (1,5), según las Naciones Unidas.

En el plenario, algunos países africanos, árabes y latinoamericanos acusaron a las naciones industrializadas de no querer reflejar en los documentos las grandes diferencias entre las responsabilidades y los derivados compromisos que les corresponden a cada uno.
Este grupo de emergentes y países en desarrollo cree que los países ricos tienen la obligación por su papel histórico de financiar la adaptación de las naciones de menores ingresos al cambio climático y no quieren ver perjudicado su crecimiento económico a causa de unas promesas de reducción de gases demasiado estrictas.
Finalmente se aprobó el aporte de 10.000 millones de dólares al Fondo Verde para el Clima, establecido por Naciones Unidas para asistir a los países en desarrollo a afrontar el cambio climático. Pero sigue siendo un misterio de dónde saldrán los 100.000 millones prometidos hasta 2020.
Manuel Pulgar Vidal, el ministro de Ambiente del Perú que ha estado al frente de todo el proceso, señaló: "He escuchado a cada uno de los grupos y tengo la absoluta seguridad de que con el texto que hemos decidido hoy, todos ganamos".

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