jueves, 18 de junio de 2015

Pope Francis: protect the Earth L'encyclique sur l'écologie Le Pape y lance un appel radical - El Papa francisco y nuestra sufrida Madre Tierra

The Pope calls on humanity to protect the Earth

... In chapter four, the key chapter, Pope focuses on an integral ecology as a new paradigm for justice. Francis uses many concrete examples and says, “We are not faced with two separate crises, one environmental and the other social, but rather one complex crisis which is both social and environmental.” He says, “The analysis of environmental problems cannot be separated from the analysis of human, family, work-related and urban contexts, and of how individuals relate to themselves.” 

The Pope calls on all people to commit themselves to the common good, in solidarity with and a preferential option for the poor. The Pope says that this would be the best way of caring for future generations: by committing to caring for the poor today. Pope Francis pays special attention to the “urban environment.” 


He says that authentic development presupposes an integral improvement in the quality of human life in the

public space, housing, and transport...
[Source: Daily Maverick]

IV El deterioro de la calidad de la vida humana y degradación social

[parte del numeral IV de la Encíclica]

43. Si tenemos en cuenta que el ser humano también es una criatura de este mundo, que tiene derecho a vivir y a ser feliz, y que además tiene una dignidad especialísima, no podemos dejar de considerar los efectos de la degradación ambiental, del actual modelo de desarrollo y de la cultura del descarte en la vida de las personas.
44. Hoy advertimos, por ejemplo, el crecimiento desmedido y desordenado de muchas ciudades que se han hecho insalubres para vivir, debido no solamente a la contaminación originada por las emisiones tóxicas, sino también al caos urbano, a los problemas del transporte y a la contaminación visual y acústica. Muchas ciudades son grandes estructuras ineficientes que gastan energía y agua en exceso. Hay barrios que, aunque hayan sido construidos recientemente, están congestionados y desordenados, sin espacios verdes suficientes. No es propio de habitantes de este planeta vivir cada vez más inundados de cemento, asfalto, vidrio y metales, privados del contacto físico con la naturaleza.
45. En algunos lugares, rurales y urbanos, la privatización de los espacios ha hecho que el acceso de los ciudadanos a zonas de particular belleza se vuelva difícil. En otros, se crean urbanizaciones « ecológicas » sólo al servicio de unos pocos, donde se procura evitar que otros entren a molestar una tranquilidad artificial. Suele encontrarse una ciudad bella y llena de espacios verdes bien cuidados en algunas áreas « seguras », pero no tanto en zonas menos visibles, donde viven los descartables de la sociedad.
46. Entre los componentes sociales del cambio global se incluyen los
efectos laborales de algunas innovaciones tecnológicas, la exclusión social, la inequidad en la disponibilidad y el consumo de energía y de otros servicios, la fragmentación social, el crecimiento de la violencia y el surgimiento de nuevas formas de agresividad social, el narcotráfico y el consumo creciente de drogas entre los más jóvenes, la pérdida de identidad. Son signos, entre otros, que muestran que el crecimiento de los últimos dos siglos no ha significado en todos sus aspectos un verdadero progreso integral y una mejora de la calidad de vida. Algunos de estos signos son al mismo tiempo síntomas de una verdadera degradación social, de una silenciosa ruptura de los lazos de integración y de comunión social.
47. A esto se agregan las dinámicas de los medios del mundo digital que, cuando se convierten en omnipresentes, no favorecen el desarrollo de una capacidad de vivir sabiamente, de pensar en profundidad, de amar con generosidad. Los grandes sabios del pasado, en este contexto, correrían el riesgo de apagar su sabiduría en medio del ruido dispersivo de la información. Esto nos exige un esfuerzo para que esos medios se raduzcan en un nuevo desarrollo cultural de la humanidad y no en un deterioro de su riqueza más profunda. La verdadera sabiduría, producto de la reflexión, del diálogo y del encuentro generoso entre las personas, no se consigue con   una   mera acumulación   de    datos que termina saturando y

obnubilando, en una especie de contaminación mental. Al mismo tiempo, tienden a reemplazarse las relaciones reales con los demás, con todos los desafíos que implican, por un tipo de comunicación mediada por internet. Esto permite seleccionar o eliminar las relaciones según nuestro arbitrio, y así suele generarse un nuevo tipo de emociones artificiales, que tienen que ver más con dispositivos y pantallas que con las personas y la naturaleza. Los medios actuales permiten que nos comuniquemos y que compartamos conocimientos y afectos. Sin embargo, a veces también nos impiden tomar contacto directo con la angustia, con el temblor, con la alegría del otro y con la complejidad de su experiencia personal. Por eso no debería llamar la atención que, junto con la abrumadora oferta de estos productos, se desarrolle una profunda y melancólica insatisfacción en las relaciones interpersonales, o un dañino aislamiento…



Esto es la Patagonia, también parte del Planeta Tierra
This here is Patagonia, also part of Planet Earth





Images de la Patagonie
C'est aussi Notre Planète

L'encyclique sur l'écologie, qui paraît ce jeudi, entérine le réchauffement climatique. Le Pape y lance un appel radical à sobriété en vue d'une nouvelle solidarité Nord-Sud.

Source: Le Figaro 18.6.2015

Le pape François publie une encyclique sur l'écologie intitulée Laudato si reconnaissant le réchauffement climatique. Il appelle le monde à une «conversion écologique» radicale, reposant non pas sur un «juste milieu» entre développement durable et développement économique mais visant une rupture de société où
la vie serait désormais fondée sur la «sobriété». Les économies du nord assumeraient donc une «décroissance» pour envisager un avenir «soutenable» par solidarité avec les pays du Sud envers qui ils ont une «dette écologique». Devant l'échec des sommets climatiques successifs, François prône également la constitution d'une institution internationale capable de «sanctionner» le cas échéant les pays pollueurs. C'est la première fois qu'un Pape aborde ce sujet avec une telle radicalité.
Voici les phrases clés de ce texte:
1 ● «J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous.»
2 ● «Il existe un consensus scientifique très solide qui indique que nous sommes en présence d'un réchauffement préoccupant du système climatique (…) L'humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation, pour combattre ce réchauffement ou, tout au moins, les causes humaines qui le provoquent ou l'accentuent.»
3 ● «Il y a, en effet, une vraie dette écologique ”, particulièrement entre le Nord et le Sud, liée à des déséquilibres commerciaux, avec des conséquences dans le domaine écologique, et liée aussi à l'utilisation disproportionnée des ressources naturelles, historiquement pratiquée par certains pays.»
4 ● «La faiblesse de la réaction politique internationale est frappante. La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l'échec des Sommets mondiaux sur l'environnement.»
5 ● «Tout est lié (…) Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés. (…) Puisque tout est lié, la défense de la nature n'est pas compatible non plus avec la justification de l'avortement (…) la dégradation de l'environnement et la dégradation sociale, s'alimentent mutuellement.»
6 ● «Le XXIème siècle, alors qu'il maintient un système de gouvernement propre aux époques passées, est le théâtre d'un affaiblissement du pouvoir des États nationaux, surtout parce que la dimension économique et financière, de caractère transnational, tend à prédominer sur la politique. Dans ce contexte, la maturation d'institutions internationales devient indispensable, qui doivent être plus fortes et efficacement organisées, avec des autorités désignées équitablement par accord entre les gouvernements nationaux, et dotées de pouvoir pour sanctionner.»
7 ● «L'heure est venue d'accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d'autres parties.»
8 ● «Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations. Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l'environnement a dépassé les possibilités de la planète, à tel point que le style de vie actuel, parce qu'il est insoutenable, peut seulement conduire à des catastrophes
9 ● «C'est un retour à la simplicité. La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n'est pas moins de vie, ce n'est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu'offre la vie. L'heure est arrivée de réaliser que cette joyeuse superficialité nous a peu servi.»

10 ● «Il ne suffit pas de concilier, en un juste milieu, la protection de la nature et le profit financier, ou la préservation de l'environnement et le progrès. Sur ces questions, les justes milieux retardent seulement un peu l'effondrement. Il s'agit simplement de redéfinir le progrès



Imágenes del Sur Argentino en junio de 2015
También es Nuestra Tierra


CARTA ENCÍCLICA
LAUDATO SI’
DEL SANTO PADRE
FRANCISCO
SOBRE EL CUIDADO DE LA CASA COMÚN

1. «Laudato si’, mi’ Signore» – «Alabado seas, mi Señor», cantaba san
Francisco de Asís. En ese hermoso cántico nos recordaba que nuestra
casa común es también como una hermana, con la cual compartimos la
existencia, y como una madre bella que nos acoge entre sus brazos:
«Alabado seas, mi Señor, por la hermana nuestra madre tierra, la cual nos
sustenta, y gobierna y produce diversos frutos con coloridas flores y
hierba».

2.. Esta hermana clama por el daño que le provocamos a causa del uso
irresponsable y del abuso de los bienes que Dios ha puesto en ella. Hemos
crecido pensando que éramos sus propietarios y dominadores, autorizados
a expoliarla. La violencia que hay en el corazón humano, herido por el
pecado, también se manifiesta en los síntomas de enfermedad que
advertimos en el suelo, en el agua, en el aire y en los seres vivientes. Por
eso, entre los pobres más abandonados y maltratados, está nuestra
oprimida y devastada tierra, que «gime y sufre dolores de parto» (Rm
8,22). Olvidamos que nosotros mismos somos tierra (cf. Gn 2,7).
Nuestro
propio cuerpo está constituido por los elementos del planeta, su aire es el
que nos da el aliento y su agua nos vivifica y restaura.
Nada de este mundo nos resulta indiferente…



EXIGE CUIDARLA PARA NUESTROS HIJOS Y NIETOS

No hay comentarios:

Publicar un comentario