viernes, 6 de noviembre de 2015

La Chine brûle beaucoup plus de charbon China burns more coal than she said China quema más carbón de lo que decía

En Chine, la pollution plonge plusieurs villes dans le brouillard

Source/fuente : Le Monde.fr  09.11.2015

Plusieurs métropoles et régions du nord-est de la Chine enregistraient lundi de redoutables pics de pollution atmosphérique, avec, par endroits, une densité de particules nocives cinquante fois supérieure au plafond recommandé par l’OMS. A Shenyang et à Changchun, capitales respectives des provinces du Liaoning et du Jilin, un épais brouillard polluant de couleur grisâtre entravait la visibilité, faisant disparaître des immeubles situés à proche distance.


En China la contaminación sume varias ciudades en la niebla
Varias metrópolis y regiones del noreste de China registraban hoy lunes (9 de noviembre) temibles picos de contaminación atmosférica, con -en algunos lugares- una densidad de partículas nocivas cincuenta veces superior al plafond recomendado por la Organización Mundial de la Salud. En Shenyang y en Changchun, respectivas capitales de las provincias de Liaoning y de Jilin, una espesa niebla contaminante de color grisáceo entorpecía la visibilidad, haciendo que edificios situados a corta distancia desaparecieran de la vista. 


La Chine brûle beaucoup plus de charbon qu’elle ne le disait

Source/fuente: Le Monde.fr  04.11.2015

China burns more coal than she said she was burning

(See English text bellow)

China quema más carbón de lo que decía

Las cifras publicadas recientemente -sin fanfarria- en un anuario de la agencia china de estadísticas, muestran que el gigante asiático, principal emisor mundial de gases de efecto invernadero, quema aún más carbón del que decía quemar: por lo menos un 17 por ciento más por año. Significa que China genera más de mil millones de toneladas más de dióxido de carbono (CO2) por año con relación a las cifras conocidas hasta aquí; este plus es más de lo que toda la economía alemana emite por año en base a combustibles fósiles.

Está claro con esta información, que para que China cumpla con las metas que lleva a la COP 21 de París, se sumará un margen de dificultad adicional no desdeñable. Ello va agregar un peldaño de complejidad a negociaciones que han demostrado ser siempre extremadamente difíciles. Y sin acuerdo con China, no habrá acuerdo en París. Al menos no un acuerdo que pueda distinguir esta COP de reuniones anteriores. El peso para los principales negociadores acaba de incrementarse. Hagamos votos por que estén a la altura de las circunstancias.

 

Mauricio López Dardaine

 

La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, brûle encore plus de charbon que ce qu’elle ne disait : au moins 17 % de plus par an, selon de nouvelles données gouvernementales publiées récemment. D’après leNew York Times, cette révision à la hausse des chiffres officiels signifie que la Chine a produit près d’un milliard de tonnes de plus de dioxyde de carbone par an par rapport aux calculs initiaux, soit plus que ce que l’économie allemande émet chaque année à partir de combustibles fossiles.

China, number one world green-house gas emitter, burns still more coal that she said she was burning: at least 17 percent more per annum, according to new governmental data recently published. According to the New York Times, this on the rise revision of official data means China produces almost a billion more tons of carbon dioxide a year vis à vis the initial calculations; that is more than the German economy emits each year with regard to the use of fossil fuels.

The new data, recently published without fanfare in an energy statistic year book by the Chinese statistics agency, shows that white coal consumption has been underestimated as from the year 2000 and that this shift has been increasing during the last years.

Revision is based on a 2013 economic census which revealed the voids that existed in data collection, especially with regard to small firms and power-houses. As an illustration of the revision’s magnitude, the new figures add about 600 million tons to  China’s  2012 consumption, an amount equivalent to more that 70 percent of the total coal used each year in the US. 

The Chinese Government has promised to stop the growth of their carbon dioxide emissions between now and 2030. Respecting said time-limit and reducing China's dependence on coal shall be "more complicated than foreseen", announced Yang Fuquiang, former chinese energy official, today a consultant to the Natural Resources Defence Council. "This will have a significant impact, because China has burnt far more coal than we thought she did", declared Mr. Yang.

Les nouvelles données, qui sont apparues récemment dans un annuaire des statistiques de l’énergie publié sans fanfare par l’agence statistique de la Chine, montrent que la consommation de houille a été sous-estimée depuis 2000 et que le décalage s’est accentué au cours des dernières années.

Les révisions ont été fondées sur un recensement de l’économie en 2013 qui a révélé les lacunes dans la collecte des données, en particulier des petites entreprises et des usines. Illustrant l’ampleur de la révision, les nouveaux chiffres ajoutent environ 600 millions de tonnes à la consommation de charbon de la Chine en 2012, un montant équivalent à plus de 70 % de la quantité totale de ce combustible utilisée chaque année par les Etats-Unis.

 « Les dirigeants nationaux vont prendre cela plus au sérieux »

Cette annonce pose un défi au gouvernement chinois pour limiter le réchauffement climatique. Elle va surtout compliquer les négociations sur le climat qui auront lieu à Paris, ce mois-ci.

Le gouvernement chinois a promis de stopper la croissance de ses émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030. Le respect de ce délai et la réduction de la dépendance de la Chine au charbon seront « plus compliqués que prévu », a annoncé Yang Fuqiang, un ancien fonctionnaire de l’énergie en Chine qui conseille désormais le Natural Resources Defense Council. « Cela aura un impact important, parce que la Chine a brûlé beaucoup plus de charbon que nous croyions », a déclaré M. Yang.

« Il se trouve que ce fut un émetteur encore plus grand que nous ne l’imaginions. Cela contribue à expliquer pourquoi la qualité de l’air de la Chine est si pauvre. Les dirigeants nationaux vont prendre cela plus au sérieux ».

Le Bureau national des statistiques a jusqu’à présent refusé de commenter ces données embarrassantes au moment où Pékin s’est dit près à « parvenir à un accord ambitieux et juridiquement contraignant » à la conférence mondiale sur le climat (COP21) réunie au Bourget (Seine-Saint -Denis) du 30 novembre au 11 décembre. Selon les experts, le comptage officiel des tonnes de charbon n’est pas en cohérence avec les statistiques des fédérations industrielles chinoises (mines, sidérurgie...).

Dans les années 1990 déjà, dans le seul secteur du charbon, de nombreux exploitants de petites mines peu productives et dangereuses, théoriquement fermées sur ordre du gouvernement, continuaient à les exploiter en toute illégalité, faussant ainsi les statistiques officielles de production. D’une manière générale, les données économiques fournies par Pékin sont régulièrement critiquées pour leur manque de fiabilité.

Les erreurs de comptage qui viennent d’être décelées portent, certes, davantage sur l’usage industriel et domestique de la houille que sur son utilisation dans la production d’électricité. Mais en Chine, 80% du courant sort encore des centrales thermiques au charbon. « Ce pays représente à lui seul un tiers de la production électrique mondiale ayant recours à ce combustible », note Jean-Marc Jancovici, spécialiste de l’énergie et du climat, auteur de Dormez tranquilles jusqu’en 2100 (Odile Jacob, novembre 2015, 19,90 euros).


Contrairement à une idée reçue, constate M. Jancovici, la houille est l’énergie qui a connu l’essor le plus important au cours des dernières années, en raison de forts investissements dans les mines et les centrales. Sa consommation a presque doublé en quinze ans, passant de 4,7 milliards de tonnes en 2000 à 8,2 milliards de tonnes en 2014. Et la Chine en est un des principaux responsables.

martes, 3 de noviembre de 2015

Hacia la COP 21 - Acidificación - Adaptación Vers la COP 21 - Acidification - Adaptation Towards COP 21 & about ocean acidification and adaptation

Hacia la COP 21 de París - para entender y para tomar conciencia

Mauricio López Dardaine

Ayer en la muy interesante sección diaria de Le Monde encontré una guía de 21 temas que ayudan mucho a entender qué se juega el mundo en la cita de París que dará comienzo a fines del corriente mes. Si bien son enormemente importantes a nivel político las negociaciones de estos días entre los gobiernos de París y Pekín, no es menos importante para nosotros ciudadanos alejados de dichos niveles políticos, entender el porqué de la importancia de esta Conferencia de las Partes.

Y de estos 21 temas, bajo el título de “21 palabras para comprender de qué se trata la COP 21”, les traigo aquí las dos primeras cuestiones, que tienen la virtud de estar bien resumidas y ser claras. Con su original en francés y con su respectiva libre traducción al español debajo. La acidificación de los mares es importante porque solemos estar mucho más pendientes de lo que ocurre en superficie, como las feroces inundaciones y las prolongadas sequías, pero tendemos a olvidarnos, o a no saber, qué pasa en los inmensos espacios marinos. El otro tema es la adaptación, ineludible ya hoy, aún si a partir de París hiciéramos ¿finalmente? todas las cosas bien. Sin duda las COPs de años anteriores hacen que haya una fuerte cuota de escepticismo entre quienes venimos luchando desde hace tiempo por un Planeta Tierra más justo y sostenible.



Source/Fuente : 21 mots pour comprendre la COP21
Le Monde, 2 Novembre 2015

Acidification

L’océan constitue un puits de carbone, qui absorbe près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Mais alors que ces rejets d’origine humaine (anthropiques) ne cessent de progresser, le CO2, en se dissolvant partiellement dans l’océan, le rend plus acide. Actuellement, le pH moyen des océans est de 8,1 environ, ce qui représente déjà une acidification de quelque 30 % depuis l’ère préindustrielle. Il pourrait atteindre 7,8 en 2100 sans réduction de nos émissions de dioxyde de carbone. Cette rapidité de l’acidification en cours est inédite depuis plus de 250 millions d’années. Or de très nombreux organismes marins (mollusques, crustacés, planctons, etc.) sont très sensibles à l’acidité de l’eau. Les chercheurs n’ont pas de certitudes sur la capacité des écosystèmes marins à s’adapter à un bouleversement aussi rapide.

Acidificación

El océano constituye un pozo de carbono, que absorbe cerca del 30 % de las emisiones de dióxido de carbono [el principal gas de efecto invernadero]debido a las actividades humanas. Pero a la vez que los desechos de origen humano no dejan de aumentar, el CO2, al disolverse  parcialmente en el océano, aumenta el grado de acidez del agua de mar. Actualmente el pH medio [medida del grado de acidez de una solución] de los océanos es de alrededor 8,1 [en esta escala el 7 marca el límite a partir del cual, hacia abajo, se habla de una solución netamente ácida], lo que indica ya una acidificación del orden del 30 % desde la era pre-industrial. Podría alcanzar 7,8 en 2100 de no lograrse la disminución de las emisiones de dióxido de carbono.

La actual  velocidad de acidificación es algo inédito desde hace más de 250 millones de años. Ahora bien, numerosos organismos marinos (moluscos, crustáceos, plancton, etc.) son muy sensibles a la acidez del agua. Los investigadores no tienen certeza sobre la capacidad de los eco-sistemas marinos para adaptarse a una conmoción tan veloz.

Acidification

Oceans have become a carbon pit. They absorb 30 percent of carbon dioxide emissions due to human activities. In turn, débris of human origin keep on increasing. CO2, when partially disolving in sea water, increases its acidity. At present, the average Ph of sea water in our oceans is about 8.1, which is already indicating an acidity 30 percent greater that the one exiting at the beginning of the Industrial Age. It could reach 7.8 in 2100 if carbon dioxide emission are not put under control. Present acidification velocity is something unknown in more than 250 million years. Now, a series of sea organisms (molluscan, crustacean, plankton, etc.) are extremely sensitive to water acidity. Researchers are unsure of the capacity of eco-systems to adapt to such rapid upheaval.  


Adaptation

Même dans l’hypothèse d’une réduction draconienne des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les sociétés humaines et les territoires vont devoir s’adapter aux conséquences inévitables, et déjà visibles, du réchauffement. Les mesures permettant de limiter leur vulnérabilité touchent tous les domaines : protection des zones littorales menacées de submersion, gestion plus économe des ressources en eau, nouvelles pratiques agricoles et forestières, systèmes d’alerte contre les tempêtes, villes « durables »…
Certains pays, comme la France, ont adopté des plans nationaux d’adaptation au changement climatique. Mais, dans tous les cas, la planète n’évitera pas des crises majeures et des flux massifs de réfugiés climatiques (en provenance des Etats insulaires victimes de la montée des océans ou des régions frappées par des sécheresses), d’autant que les pays du Sud, les plus menacés et les plus pauvres, sont les moins bien armés pour mettre en œuvre des politiques d’adaptation.

Adaptación


Aún en la hipótesis de una reducción draconiana de las emisiones mundiales de gases de efecto invernadero, las sociedades humanas y los territorios van a tener que adaptarse a las consecuencias inevitables, y ya visibles, del calentamiento global. Las medidas que permitan limitar su vulnerabilidad alcanzan todos los ámbitos: protección de zonas litorales amenazadas de inmersión [aquí debe tenerse en cuenta el aumento del nivel de los mares originado por el calentamiento promedio de las aguas, fenómeno que se suma a la acidificación vista arriba],  gestión más eficaz de los recursos de agua [dulce], nuevas prácticas agrícolas y forestales, sistemas de alerta frente a las tormentas actuales, ciudades “sostenibles”… Algunos países, como Francia, han adoptado planes nacionales de adaptación al Cambio Climático. Pero, en todos los casos, el Planeta Tierra no evitará las crisis mayores y el flujo de refugiados climáticos (provenientes de estados insulares víctimas del aumento del nivel de los océanos o de regiones golpeadas por sequías), más aún cuando los países del Sur, los más amenazados y los más pobres, están menos equipados para poner en práctica políticas de adaptación [este último ha sido uno de los puntos que mayores rispideces ha generado en las COPs anteriores, es decir, el cómo hacer efectiva la ayuda imprescindible para que dichas naciones puedan realmente adaptarse al aumento del nivel de los mares o a las recurrentes sequías].

Adaptation

Even if a drastic reduction of world green-house gas emissions were achieved, human society and the territories this society lives on will have to adapt to the ineluctible, already visible, consequences of global warming. The means by which their vulnerability can be limited reach all spheres: protection of shore lines threatened by rising oceans, a more efficient water management, new agricultural and forest techniques, alert systems with regard to storms, sustainable cities... Some countries, such as France, have adopted national plans for adaptation to Climate Change. However, Planet Earth will not avoid the major crises nor the climate refugees flow (from island states affected by ocean waters rise or from regions hit by droughts), more so when the countries in the South, those more threatened and poorer, are less equiped with a view to carrying out adaptation policies. 

jueves, 29 de octubre de 2015

Consumption-based Carbon Accounting - Políticas climáticas orientadas al Consumidor

News from Geneva: Consumption-based Carbon Accounting

Mauricio López Dardaine

In Argentina, understandably, most of my colleagues concerned with Climate Change have their attention focused on the final presidential election round to be held on November 22nd. However, I feel that because the Paris November COP is also approaching, one ought not to wait to comment on some relevant aspects related to green house gas emissions, Trade and Climate Change.
I was invited by ICTSD[1] to an experts workshop held in Geneva, Switzerland, on October 8th. The workshop dealt on “Consumption-based Carbon Accounting and Policies: Opportunities, Barriers and Implementation”. I must say the quality of the event was most rewarding for those of us present. The venue could not have been better chosen, within Parc Mon Repos by Lehman Lake. Plus the perfect sunny autumn day.
As our readers know, our comments tend to be rather short, so it would be impossible to comment on all the valuable presentations[2] this group made, which in turn resulted in rich questions and comments from most of the experts present.
This said, let me just touch on one of the workshop presentations related to what has been the Leitmotiv of our blog [3] since our start-up in September 2012:  Trade and Climate Change. The other panellists ought to forgive me for my professional bias.
I here refer to “Consumption-based Climate Policy Instruments: Interactions with Trade” by Sonja Hawkings from ICTSD. My notes may not do justice to the actual presentation. And as a Power-Point presentation is not exactly the kind of thing that can be reproduced in a short space such as this one, and much less without some expanding or explanation, let me focus on an article by Ms. Hawkins, Doug Crawford-Brown and Michael Grubb where the authors explore the trade impacts occasioned by consumers. Because trade impacts, both indirect and direct, are at the core of the workshop presentation by Ms. Hawkins.

CLIMATE CHANGE - Exploring the trade impacts of consumer-facing climate policies
Sonja Hawkins, Doug Crawford-Brown and Michael Grubb

“Climate change is one of the biggest challenges facing mankind today and responding to it will require a significant scale-up of climate action through a wide range of mitigation tools. To date, however, the majority of mitigation policies target production patterns. This is in part a reflection of current accounting frameworks that are based on assessments of domestic emissions. In other words, greenhouse gas (GHG) emissions are attributed to the countries in which they occur during given production processes. This focus on mitigation policies that target certain production patterns is also partly due to the lack of reliable information about the effectiveness of consumer-facing policies in delivering global emissions reductions. The focus on production, however, fails to take into account the significant flows of carbon embedded in goods and services traded internationally and the role consumers play in driving these flows. Carbon embedded in international trade accounts for almost one quarter of global emissions.

A pure production focus misses opportunities to address consumption as a driver of rising GHG emissions, and the many mitigation options along the value chain, as well as at the point of final consumption and use. The gap between countries’ territorial and consumption-based emissions and the role of consumption as a driver of GHG emissions was recognised in one of the reports issued last year by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC).
Complementing production-based climate policies and measures with consumer-facing policies and instruments can help address carbon embedded in international trade in order to drive greater and more effective mitigation.”…

"El cambio climático es, en la actualidad, uno de los mayores retos a los que se enfrenta la humanidad y para hacerle frente se tendrán que aumentar las acciones climáticas a través de una amplia variedad de herramientas de mitigación. Sin embargo, hoy en día la mayoría de las políticas de mitigación se orientan a los patrones de producción debido a los marcos contables que se basan en las evaluaciones de las emisiones nacionales.
Lo anterior quiere decir que las emisiones de gases de efecto invernadero (GEI) se atribuyen a los países en donde ocurren durante los procesos de producción. Dicho enfoque también se debe a la falta de información confiable sobre la efectividad de las políticas orientadas al consumidor en la reducción de emisiones globales.
El enfoque en la producción no toma en cuenta los flujos significativos de carbono integrado en los bienes y servicios que se comercian internacionalmente y el papel que juegan los consumidores en dichos flujos. De hecho, el carbono integrado en el comercio internacional representa casi un cuarto de las emisiones globales (Peters, Davis & Andrew, 2012).
Un enfoque centrado solo en la producción pierde oportunidades para abordar el consumo como impulsor del aumento de las emisiones de GEI y opciones de mitigación a lo largo de la cadena de valor, así como en el punto final de uso y consumo. En uno de los informes que publicó el año pasado el Panel Intergubernamental sobre el Cambio Climático, precisamente, se reconoció la brecha entre las emisiones territoriales y de consumo de los países y el papel de este último como impulsor de emisiones de GEI.
El complementar medidas y políticas climáticas basadas en la producción con instrumentos y políticas orientadas al consumidor podría ser de ayuda para tratar el carbono integrado en el comercio internacional y con eso impulsar una mitigación mayor y más efectiva."



Let me comment on what I feel is extremely relevant in this approach: “A pure production focus misses opportunities to address consumption as a driver of rising GHG emissions, and the many mitigation options along the value chain, as well as at the point of final consumption and use.”
In countries such as our own, Argentina, as from 2011, Climate Change awareness has dramatically increased among company executives, government officials and most important, among citizens, which are in turn consumers.
However, the measuring of the carbon foot-print of products, which now quite a number of leading firms and also key production sectors have undertaken or are undertaking, focus production, and also in some cases, distribution. But, as expressed by the authors, fall short of measuring the green house gas emissions driven by consumption. And therefore, even if the concern regarding production -and distribution- offer now both business and government the chance to put into motion mitigation options, opportunities to deal with the vital consumption end is omitted.
As efforts by electricity companies by switching from the still extensive use of fuel-oil (at least in Argentina) to clean forms of energy would be meaningless, if the users still adhered to the Edison original form of light  bulbs, applying mitigation measures to curb GHG emissions along the production -and distribution- lines, looks like a half hearted effort unless the consumer also acts taking emissions into consideration.
Thus the need for a more complete form of Cosumption-based carbon accounting.





[1] ICTSD: International Centre for Trade and Sustainable Development
[2] The Project Team supporting this initiative is composed of leading experts in fields such as climate policy, economics, environmental research and modelling. Each member is a valuable asset to the outcome of the project and will contribute substantially to its product and results. The members will work in their area of expertise as well as consulting each other to make sure the project will gain input from all fields at every stage: the Netherlands Organisation for Applied Scientific Research, Institute for Prospective Technological Studies, the Norwegian University for Science and Technology, Cambridge Econometrics, DIW Berlin, Wirtschafts Universität Wien, Universiteit Leiden, University of Cambridge, Climate Strategies and International Centre for Trade and Sustainable Development.

domingo, 27 de septiembre de 2015

¿Cuál es el precio que se paga debido a la resistencia a cambiar?

Reinventarse y sobrevivir
¿Cuál es el precio que se paga debido a la resistencia a cambiar?
Hoy vamos a Permitirnos salirnos apenas del tema que siempre nos convoca, el del cambio climático, el comercio internacional y el desarrollo sostenible, aunque releyendo el articulo que aquí les traemos, pareciera que hay más de una conexión entre la resistencia al cambio y nuestra resistencia a hacer lo que debemos hacer para frenar el calentamiento global, cuestión que está muy  en evidencia mientras nos acercamos a una nueva conferencia de las partes (COP 21) que tendrá lugar en muy poco tiempo en parís. AUNQUE Pareciera… parecería que algunos jefes de gobierno han tomado conciencia al respecto ¿realmente?



El caso de kodak que trata el artículo, que vivimos desde muy cerca cuando nuestro estudio, allá por los ochenta, asesoraba a esta empresa pionera e inmensamente creativa, es un modelo del riesgo que corre cualquier empresa líder en el mundo de hoy.

recuerdo al respecto cómo comenzaba el artículo de theodore levit escrito tiempo atrás “MARketing myopia”, refiriéndose a como había muerto de manera similar el una vez prospero negocio de látigos para conductores de diligencia… cuando se popularizó el uso del automóvil.
no es algo diferente a lo que ocurrió con el floreciente negocio de eastman kodak.

Aquí del famoso artículo de Theodore Levitt:

·       …”In truth, there is no such thing as a “growth industry”, I believe. There are only companies organized and operated to create and capitalize on growth opportunities.
·       “Industries that assume themselves to be riding some automatic growth escalator invariably descend into stagnation.
·       “The history of every dead and dying "growth" industry shows a self-deceiving cycle of bountiful expansion and undetected decay.
·       “There are four conditions which usually guarantee this cycle:

“1. The belief that growth is assured by an expanding and more affluent population.
2. The belief there is no competitive substitute for the industry's major product.
3. Too much faith in mass production and in the advantages of rapidly declining unit costs as output rises.

4. Preoccupation with a product that lends itself to carefully controlled scientific experimentation, improvement, and manufacturing cost reduction”……….

CUESTIONES QUE NUNCA NINGÚN empresario debería perder de vista.


mauricio lópez dardaine


LA NACION
DOMINGO 27 DE SEPTIEMBRE DE 2015

En un mundo que avanza a ritmo cada vez más acelerado, el desafío de adaptarnos aumenta y las consecuencias de nuestra natural resistencia al cambio se hacen cada vez más notorias. En ningún ámbito resulta esto tan claro como en el mundo de los negocios. Las personas generalmente pagan un precio, pero no mueren producto de su resistencia a cambiar. Algunas empresas, sí.
En la historia reciente quizá el caso más emblemático sea el de Kodak. Nacida hace más de 130 años, Kodak fue por décadas el líder indiscutido de la industria fotográfica mundial. Gozaba de tal preeminencia en su mercado que parecía que nada podía hacerla tambalear. Nada externo, claro. Sólo su propia incapacidad de cambiar.
Su modelo de negocio era vender relativamente baratas las cámaras para ganar dinero a través de la venta de rollos y su revelado. Sin embargo, el principio del fin comenzó por la llegada del mundo digital. En 1975, alguien inventó el primer prototipo de cámara digital. ¿Quién fue? ¡Un ingeniero de Kodak, por supuesto! Después de todo eran los líderes mundiales, los más avanzados en esta industria en el mundo.
¿Quién se imagina ahora esperando tres semanas para ver cómo salió la foto y pagando un alto precio antes de saber si la imagen es buena? La baja radical en el costo de tomar fotografías generada por la digitalización hizo que tomemos muchísimas más fotos que antes, llevando a la fotografía a un nivel jamás antes alcanzado.
Pero ante esa innovación tecnológica que desplomó la venta de rollos y revelado que generaban el grueso de sus ganancias, Kodak eligió resistir: incapaz de transformarse, en este momento de apogeo de la fotografía, fue viendo sus resultados menguar hasta que en 2012 se presentó en bancarrota. Valuada en los años 90 en 30.000 millones de dólares, hoy su valor no alcanza al 2% de aquel nivel. Gigantesca paradoja generada por la dificultad de reinventarse.
Sin embargo, más recientemente la digitalización generó un nuevo cambio: incorporando una cámara de razonable calidad en cada celular, la era de las máquinas de fotos como un dispositivo en sí mismo parece estar terminando. Igual que sucedió con Kodak, si ahora los fabricantes de cámaras no aceptan reinventarse posiblemente sigan el mismo camino.
El proceso de digitalización ha ido produciendo efectos similares industria tras industria: Netflix arrasó en pocos años con Blockbuster en la distribución de video; empresas como Apple o Spotify hicieron lo mismo en el mundo de la música. Sin embargo, cuando nuevas áreas se digitalizan, las empresas en esas industrias parecen no haber aprendido la lección y repiten el error: ante el avance de la impresión 3D, los fabricantes de ciertos bienes físicos fácilmente replicables por una de estas máquinas intentan combatir legalmente la distribución de los modelos tridimensionales que permiten a cualquiera fabricarlos en vez de buscar la manera de adaptarse a esta nueva realidad.
De alguna manera, en nuestra vida cotidiana vivimos el mismo fenómeno que estas empresas. En lo personal y en lo profesional, el mundo digital nos invade: cambia la manera ideal de hacer las cosas, altera nuestra manera de ganarnos la vida.

La difícil moraleja de esta historia es que si alguien va a matar tu modelo de negocio (o, en el plano individual, eliminar tu fuente de supervivencia) es mejor que seas vos mismo quien lo haga. Con todo el dolor que implica dejar de lado la fórmula del éxitoque nos haya funcionado hasta aquí, saber cuándo abandonarla, incluso a costa de perder en el corto plazo, se convierte en la nueva clave de la supervivencia.

martes, 22 de septiembre de 2015

Los alemanes también hacen trampa - Affaire Volkswagen : 11 millions de véhicules concernés dans le monde

Lamentable: los alemanes también hacen trampa
El caso VW: concierne a 11 millones de vehículos en el mundo
Fuente: Le Monde

La onda expansiva provocada por las revelaciones que se refieren al engaño (¿estafa?) del  fabricante alemán de automóviles, que ha reconocido haber manipulado los datos de emisión de gases contaminantes de sus vehículos diesel construidos en los Estados Unidos para esquivar las normas anti-contaminación, no ha terminado de crear remolinos.


Por el engaño con los autos, dimitió el presidente de Volkswagen
Martin Winterkorn – Clarín, Buenos Aires, 24 de septiembre de 2015

El grupo lo anunció tras una reunión del Consejo de Vigilancia por el escándalo de los autos que contaminaban por encima del límite. Martin Winkerton estaba al frente de la automotriz desde 2007.

El director ejecutivo de Volkswagen, Martin Winterkorn, dimitió hoy al frente de la automotriz. En una posición precaria por el escándalo del engaño con los autos de la compañía, Winterkorn abandona su cargo tras la reunión del "presidium" de cinco miembros del Consejo de Vigilancia que tuvo lugar hoy en la sede del grupo en Wolfsburgo.



El líder mundial de la venta de automóviles reconoció el martes que había instalado en once millones de vehículos diésel de varias de sus marcas un software especialmente diseñado para falsear los datos de los controles de polución:
 el programa activaba los filtros anti polución sólo cuando el auto estaba siendo revisado. Las primeras denuncias se hicieron el viernes en Estados Unidos, y desde entonces esta empresa, que emplea a casi 600.000 operarios en todo el mundo, enfrenta un aluvión de demandas judiciales y de investigaciones.

El "presidium" es la instancia de mayor influencia en el seno de la compañía, y sus eventuales decisiones deberían ser aprobadas sin mayores males en la reunión del pleno del Consejo de Vigilancia del viernes. La reunión debía en principio prolongar hasta 2018 el mandato de Winterkorn al frente de la empresa que dirige desde 2007.



Situación insostenible

Winterkorn, de 68 años, presentó el martes sus "más sinceras disculpas" por "las iregularidades", que, según afirmó, "contradicen todos los valores" de una empresa que encarnaba las virtudes de precisión de la industria alemana. El ejecutivo admitió que aún ignoraba las causas de lo acontecido, prometiendo una investigación rápida para elucidarlas. Pero para muchos accionistas, su posición se ha vuelto insostenible.

La canciller Angela Merkel exigió "transparencia total" en las investigaciones y su llamamiento encontró ecos en todos los sectores. El presidente de la Federación Alemana de Cámaras de Comercio (DIHK), Martin Wansleben, afirmó que el escándalo había asestado un "golpe en el estómago" a la industria germana. Según economistas y analistas, el caso podría incluso repercutir negativamente en el PIB de la primera economía europea.



Investigaciones en cascada
La exportación de automóviles representa el 20% de la facturación externa de Alemania y el sector da trabajo, de manera directa o indirecta, a un alemán de cada seis. Volkswagen, con un volumen de negocios de 200.000 millones de euros en 2014 y sus doce marcas de coches y camiones, es el principal grupo del ramo, y en el primer semestre del año desplazó a Toyota como líder mundial de ventas. Pero ahora está bajo sospecha y ya es objeto de investigaciones en Estados Unidos, Corea del Sur, Italia y Francia. El reino Unido pidió una pesquisa de la Comisión Europea.

En Wolfsburgo, donde 73.000 de los 120.000 habitantes trabajan para VW, reinaba el miércoles un ambiente sombrío, y en Twitter numerosos usuarios relacionaban el caso en una etiqueta "#dieselgate" con la goleada propinada la víspera al equipo local de fútbol por el Bayern Múnich (5-1). De hecho, toda la vida del Land (Estado regional) de Baja Sajonia, propietario del 20% de las acciones de VW, está estrechamente imbricada con la vida de la empresa. El jefe del gobierno regional forma parte del selecto grupo de directivos reunidos el miércoles por la mañana, al igual que un representante de la familia Porsche, la dinastía fundadora del grupo.



Fuente: AFP



El martes 22 de septiembre, el escándalo revelado por la ONG International Council on Clean Transportation, adquirió una amplitud mundial inédita, mientras se desconoce aún el número de países alcanzados por la superchería. Las autoridades estadounidenses anunciaron la apertura de una investigación penal contra VW y han extendido sus investigaciones a otros fabricantes [de vehículos].

Once millones de vehículos en el mundo

El fabricante ha confesado que once millones de vehículos en el mundo estaban equipados con un software diseñado para falsificar los datos. Si bien la distribución de vehículos por país no ha sido revelada por el grupo Volkswagen, se sabe ya que varias marcas del grupo están involucradas, tales como Audi, Skoda, Seat e inclusive Porsche. El engaño incluye todos los motores diesel del tipo EA 189.

Única certeza por ahora: de acuerdo con las autoridades estadounidenses, 482.000 vehículos de marca Volkswagen, fabricados entre 2009 y 2015 y vendidos en los Estados Unidos, fueron equipados con el software que falsificaba los resultados de los ensayos anti-contaminación.


Affaire Volkswagen : 11 millions de véhicules concernés dans le monde
Le Monde.fr avec AFP 
22.09.2015

L’onde de choc provoquée par les révélations concernant la duperie du constructeur automobile allemand, qui a reconnu avoir manipulé les données d’émission de gaz polluants de ses véhicules diesel produits aux Etats-Unis pour contourner les règles antipollution, n’a pas fini de faire des remous.

Mardi 22 septembre, le scandale, révélé notamment par l’ONG International Council on Clean Transportation, a pris une ampleur mondiale inédite, alors qu’on ignore encore le nombre de pays concernés par la supercherie. Les autorités américaines ont annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre Volkswagen, et ont étendu leurs investigations à d’autres constructeurs.
·         Onze millions de véhicules concernés dans le monde
Le constructeur a avoué mardi que 11 millions de ses voitures dans le monde étaient équipées du logiciel de trucage mis au jour. Si la répartition de ces véhicules par pays n’a pas été révélée par le groupe, on sait d’ores et déjà que plusieurs marques du groupe sont concernées, telles que Audi, Skoda, Seat ou encore Porsche. Le trucage concerne tous les moteurs diesel de type EA189.
Seule certitude pour l’heure : selon les autorités américaines, 482 000 véhicules de marque Volkswagen et Audi, construits entre 2009 et 2015 et vendus aux Etats-Unis, ont été équipés du logiciel faussant les résultats des tests anti-pollutions.