jueves, 11 de septiembre de 2014

Couche d'ozone dernier rapport- Capa de Ozono - último informe

La couche d’ozone en bonne voie de guérison – La capa de ozono en vías de curación

Después de un período de descanso, y de haberlos dejado descansar a ustedes seguidores y amigos, retomamos los temas que hacen a nuestro Planeta Tierra. Hoy nos referimos a la capa de ozono y al Protocolo de Montreal. Hay buenas noticias y otras que no lo son tanto y merecen pues nuestro seguimiento. A nosotros que tanto hincapié hemos hecho sobre el Calentamiento Global, nos interesa en particular el nexo entre el tema capa de ozono y el de los gases de efecto invernadero, también abordado en esta nota, por Stéphane Foucart.
En razón de su relativa extensión, la libre traducción al español -que iniciamos hoy- se extenderá en complementos que seguirán en los próximos días.
El original francés, publicado por LE MONDE, aparece aquí completo.
Mauricio López Dardaine
SOURCE : Le Monde.fr
Le 10 septembre 2014

La couche d’ozone stratosphérique est toujours convalescente, mais les scientifiques espèrent sa guérison avant 2050 dans la plupart des régions et une résorption complète du célèbre « trou dans la couche d’ozone » au-dessus de l’Antarctique vers la fin du siècle.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont rendu publiques, mercredi 10 septembre, les conclusions de leur dernier rapport sur la couche d’ozone.
Encourageantes, celles-ci entérinent le succès du protocole de Montréal, adopté en 1987 par la communauté internationale pour protéger l’ozone stratosphérique.
Considéré comme un polluant lorsqu’il s’accumule au niveau du sol, l’ozone revêt au contraire une importance cruciale au sommet de l’atmosphère, où il joue le rôle de filtre à ultraviolets (UV).
La Organización Meteorológica Mundial (OMM) y el Programa de Naciones Unidas para el Medio Ambiente (PNUE) hicieron públicas, el miércoles 10 de septiembre, las conclusiones de su último informe sobre la capa de ozono.
Alentadores, ellas confirman el éxito del Protocolo de Montreal, adoptado en 1987 por la comunidad internacional para proteger el ozono estratosférico.
Considerado como un contaminante cuando se acumula a nivel del suelo, el ozono reviste al contrario una importancia crucial en la cima de la atmósfera, donde tiene la función de actuar como filtro ultravioleta (UV).
UNE STABILISATION DEPUIS LE DÉBUT DES ANNÉES 2000
Les mesures prises dans le cadre du protocole de Montréal ont permis de bannir la plupart des composés chlorés et bromés responsables du célèbre « trou d’ozone » en Antarctique. 
Mis à jour tous les quatre ans, le rapport indique que leur concentration atmosphérique a baissé de 10 % à 15 % par rapport au pic de la fin des années 1990.
Seul un composé, le tétrachlorure de carbone (CCl4), atteint des concentrations trop élevées par rapport aux émissions déclarées par les Etats.
Globalement, l’effet positif est cependant déjà tangible puisque les scientifiques notent une stabilisation du fragile bouclier anti-UV depuis le début des années 2000.
« On voit même l’ozone augmenter un peu dans la haute stratosphère, au niveau des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord, explique Sophie Godin-Beekmann, chercheuse au CNRS et coauteure du rapport rendu par le PNUE et l’OMM. Au-dessus de l’Antarctique, on n’observe pas encore de franche remontée. »
ESTABILIZACIÓN DESDE EL INICIO DE LOS AÑOS 2000
Las medidas tomadas en el marco del Protocolo de Montreal han permitido desterrar la mejoría [de la concentración] de los compuestos clorados y bromados responsables por el célebre “agujero de ozono” de la Antártida.
Actualizado cada cuatro años, el informe indica que su concentración atmosférica se redujo del 10 % al 15 % en relación con el pico de fin de los años 1990.
Sólo un compuesto, el tetracloruro de carbono (CCl4), alcanza concentraciones demasiado elevadas con relación a las emisiones declaradas por los Estados.
Globalmente, no obstante, el efecto positivo es ya tangible ya que los científicos notan una estabilización del frágil escudo anti-UV desde el inicio de los años 2000.
Se ve inclusive que el ozono aumenta un poco en la alta atmósfera, al nivel de las latitudes medias del hemisferio Norte”, explica Sophie Godin-Beekmann, investigadora del CNRS [Centre National de la Recherche Scientifique] y co-autora del informe publicado por el PNUE y la OMM. “Sobre la Antártida no se observa aún un franco incremento”.
2 MILLIONS DE CANCERS ÉVITÉS CHAQUE ANNÉE
Les modélisations conduites par la communauté scientifique demeurent rassurantes. « Il y a des signes favorables selon lesquels la couche d’ozone est sur la voie de la récupération d’ici le milieu du siècle, déclare Achim Steiner, directeur général du PNUE. Le protocole de Montréal, l’un des traités environnementaux les plus couronnés de succès, a déjà évité une augmentation du rayonnement ultraviolet au niveau du sol. »
Les simulations suggèrent que « d’ici à 2030, le traité aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, de même qu’il aura protégé la faune et l’agriculture », précisent les Nations unies dans un communiqué.
Le rapport rendu, qui a mobilisé environ 300 chercheurs internationaux, explore également les liens complexes entre diminution de l’ozone stratosphérique et changement climatique.
GAZ À EFFET DE SERRE : UN MAL POUR UN BIEN
Ces liens peuvent parfois sembler paradoxaux : les gaz à effet de serre émis par l’homme réchauffent la basse atmosphère, mais induisent un refroidissement aux très hautes altitudes. « Or ce refroidissement ralentit les réactions chimiques qui détruisent l’ozone », explique Slimane Bekki, chercheur au CNRS et coauteur du rapport.
L’augmentation de concentration d’ozone dans la haute stratosphère, relevée ces dernières années dans certaines régions, est ainsi attribuée « pour moitié à la réduction des substances chlorées et bromées, et pour moitié à l’accumulation des gaz à effet de serre », explique Mme Godin-Beekmann.
En clair, c’est un mal pour un bien : le changement climatique en cours a un effet globalement positif sur la couche d’ozone. Tant et si bien, dit M. Bekki, que « vers la fin du siècle, la couche d’ozone sera sans doute plus épaisse que dans les années 1970, aux latitudes moyennes en tout cas ». Aux latitudes tropicales, des mécanismes d’augmentation de la circulation des masses d’air, devraient contrer cette tendance à l’inflation.
Outre son effet sur la couche d’ozone, le protocole de Montréal a eu un bénéfice – collatéral et inattendu, celui-là – sur le réchauffement. « Les composés chlorés et bromés bannis par le protocole sont non seulement nocifs pour l’ozone, mais sont aussi de puissants gaz à effet de serre, explique Slimane Bekki. Les remplacer a donc représenté un bénéfice énorme pour limiter le réchauffement. »
De fait, à leur pic de la fin des années 1980, les émissions des chlorofluorocarbures (CFC) et des autres substances bannies équivalaient, en terme de réchauffement, à près de 10 milliards de tonnes (Gt) annuelles de dioxyde de carbone ! Soit l’équivalent, à la même époque, de 45 % des émissions dues à la combustion des hydrocarbures et aux cimenteries.
CE BÉNÉFICE N’EST PAS DÉFINITIVEMENT ACQUIS
Le protocole de Montréal, initialement destiné à protéger la couche d’ozone, aura donc finalement contribué à ralentir le réchauffement en cours. Et ce, avec une efficacité cinq fois supérieure aux objectifs de réduction des émissions, prévus pour la première période (2008-2012) d’engagement du protocole de Kyoto…
Pour autant, ce bénéfice n’est pas définitivement acquis. « Les composés nocifs pour la couche d’ozone sont en train d’être remplacés par des hydrofluorocarbures (HFC), dont le potentiel en termes de réchauffement est important, explique M. Bekki. Aujourd’hui, ces HFC représentent un faible pouvoir réchauffant, mais leur concentration augmente rapidement, actuellement de 7 % par an et, à ce rythme, leurs émissions annuelles représenteraient l’équivalent de 8,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone vers 2050. 

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