miércoles, 17 de septiembre de 2014

¿Hasta cuándo?

En 2013, les catastrophes naturelles ont déplacé trois fois plus de personnes que les conflits
En el año 2013, las catástrofes naturales desplazaron tres veces más personas que los conflictos.
Mientras observamos estos días las grandes inundaciones que las últimas tormentas han producido en la Provincia de Buenos Aires (Argentina), no parece de más tener una visión de lo que el Cambio Climático sigue ocasionando en nuestro cada vez más frágil Planeta Tierra. Mientras los Estados Miembros se siguen atribuyendo culpas cruzadas en estériles reuniones y  evitan tomar las medidas indispensables para reducir las emisiones de gases de efecto invernadero -que siguen en aumento- el Calentamiento Global continúa desatando fenómenos cada vez más frecuentes e intensos. Los ciudadanos del mundo, como lo describe este artículo de LE MONDE, quedan así a la merced de ese enorme grado de irresponsabilidad planetaria.
¿Hasta cuándo proseguiremos mirando hacia otro lado?
Mauricio López Dardaine
Fuente :  Le Monde - 17.09.2014
En el año 2013, veintidós millones de personas fueron desplazadas a causa de castástrofes ligadas a eventos naturales, sea tres veces más personas que las que debeiron huir debido a un conflicto determinado, revela el último informe del Observatorio de Situaciones de Desplazamiento Interno (IDMC) del Consejo Noruego para Refugiados (NRC), publicado el 17 de septiembre.

En 2013, 22 millions de personnes ont été déplacées en raison de catastrophes liées aux aléas naturels, soit près de trois fois plus que les personnes contraintes de fuir un conflit, révèle le dernier rapport de l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), publié le 17 septembre.
Les flux migratoires provoqués par les catastrophes naturelles ne cessent de croître. Deux fois plus de personnes sont déplacées aujourd'hui que dans les années 1970. Si l’importance de ces mobilités forcées varie bien sûr d’une année à l’autre, entre 2008 et 2013, ces catastrophes ont entraîné le déplacement de 27 millions personnes en moyenne par an, pour la plupart à l'intérieur même de leur pays. 
Los flujos migratorios provocados por las catástrofes naturales no dejan de crecer. Dos veces más personas son desplazadas hoy que en los años setenta. Si la importancia de estas movilizaciones forzadas varía, a no dudarlo, de un año a otro, entre 2008 y 2013, estas catástrofes han obligado al desplazamiento de 27 millones de personas como promedio anual, en la mayoría de los casos al interior de sus propios países.
URBANISATION GALOPANTE
Cette situation est en grande partie due à la croissance démographique et à l'urbanisation galopante dans des zones sujettes aux cyclones et aux inondations, notamment en Asie. « De plus en plus de personnes sont exposées à un risque de déplacement, souligne Alexandra Bilak, directrice de la recherche et des politiques de l'Observatoire. La plupart des catastrophes sont autant d'origine humaine que naturelle. La concentration d’individus dans des zones à risque où l’habitat est souvent précaire ne fait qu’accroître la probabilité d’une catastrophe . »
« L'urbanisation rapide a accentué la vulnérabilité même de pays à revenu moyen comme les Philippines, insiste Jan Egeland, secrétaire général du NRC. Au vu du nombre croissant de personnes vivant et travaillant dans les zones à risque, cette tendance à la hausse va se poursuivre et devrait être exacerbée par les effets du changement climatique qui causeront de plus en plus d'événements extrêmes à l'avenir. » 
URBANIZACION  GALOPANTE
Esta situación se debe en gran medida al crecimiento demográfico y a la urbanización galopante en zonas sujetas a ciclones y a inundaciones, especialmente en el Asia. “Cada vez más personas están expuestas al riesgo de tener que desplazarse, subraya Alexandra Bilak, directora de investigación y políticas del Observatorio [mencionado antes]. La mayor parte de las catástrofes son tanto de origen humano como natural. La concentración de personas en zonas de riesgos no hace más que incrementar la probabilidad de ocurrencia de una catástrofe.
la rápida urbanización ha incrementado la vulnerabilidad, incluso en países de ingresos medios, como las Filipinas, insiste Jan Egeland, secretario general del NCR. En vista del número creciente de personas que viven y trabajan en zonas de riesgo, esta tendencia incremental va a continuar y debería hallarse exacerbada por los efectos del CAMBIO CLIMATICO que causará en el futuro un MAYOR NUMERO DE EVENTOS EXTREMOS.
LES PAYS DÉVELOPPÉS NON ÉPARGNÉS
Les populations des pays les plus développés ne sont pas épargnées. Au Japon, le typhon Man-yi, en 2013, a provoqué le déplacement de 260 000 personnes. Aux Etats-Unis, les tornades qui ont balayé l'Oklahoma ont poussé 218 500 personnes à fuir. Ce sont néanmoins les pays en développement qui paient le plus lourd tribu, avec plus de 85 % des déplacements.
L’Asie est le continent le plus touché, avec 19 millions de personnes déplacées, soit 87,1 % du nombre total de déplacés environnementaux à l'échelle mondiale. Aux Philippines, le typhon Haiyan à lui seul a déplacé 4,1 millions de personnes, soit un million de plus que dans les quatre autres régions touchées par ce typhon, réunies (Afrique, Amériques, Europe et Océanie).
C'est en Afrique, continent dont la population est appelée à doubler d'ici 2050, que les risques de déplacement tendent  le plus à s'accroître, s'inquiète l'IDMC. En 2013, des inondations saisonnières ont provoqué dans la région du Sahel le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes, notamment au Niger, au Tchad au Soudan, et au Soudan du Sud, pays dont populations extrêmement vulnérables sont déjà en proie à des conflits et à la sécheresse.

LOS PAÍSES MÁS DESARROLLADOS TAMPOCO ESTÁN A SALVO
Las poblaciones de los países más desarrollados no se salvan de estos fenómenos y sus consecuencias. En el Japón, el tifón Man-yi, en 2013, provocó el desplazamiento de 260.000 personas. En los Estados Unidos, los tornados que barrieron Oklahoma, obligaron a huir a 216.500 individuos.
No obstante, son los países en vías de desarrollo los que pagan los tributos más elevados, con más del 85 % de los desplazamientos debidos a esta causa.
 El Asia es el continente más afectado. Con diez y nueve millones de personas afectadas, es decir el 87 % de los desplazados ambientales a escala mundial. En las Filipinas, el tifón Haiyán solamente, desplazó 4,1 millones de personas, es decir un millón más que en las cuatro otras regiones tocadas por el mismo tifón en conjunto (África, América, Europa y Oceanía).
Es en el África, continente llamado a duplicar su población hacia 2050, donde los riesgos de desplazamiento van a verse incrementados, se preocupa el IDMC. En 2013, las inundaciones  estacionales provocaron en la región de Sahel  el desplazamientos de muchas centenas de miles de personas, en especial en el Niger, el Tchad, el Sudán y el Sudán del Sur. Es ésta una región donde los países tienen poblaciones extremadamente vulnerables, ya sujetas a conflictos [armados] y a la sequía.
 
DÉPLACEMENTS PROLONGÉS
L’IDMC insiste sur la complexité croissante de la situation des familles déplacées, qui souvent subissent simultanément les conséquences d'un conflit. Entre 2008 et 2013, 33 des 36 pays affectés par un conflit armé ont également connu des aléas environnementaux contraignant des personnes à fuir. « Depuis le début de l’année 2014, au Soudan du Sud, illustre Alexandra Bilak, on compte déjà un million de déplacés en raison du conflit. Et des inondations sont venues en août provoquer de nouveaux déplacements de familles. Or dans ce type de situation, ce sont souvent les mêmes individus qui sont affectés et obligés de se déplacer plusieurs fois. »
La situation des déplacés peut aussi se prolonger dans des pays non affectés par un conflit. Aux Philippines, sur les 4 millions de personnes contraintes par le typhon Haiyan à fuir en novembre 2013, un million n’ont toujours pas trouvé de solution de réinstallation durable. En Haïti, quatre ans et demi après le séisme de janvier 2010, 100 000 personnes vivent toujours dans les camps à Port-au-Prince. « Ces situations de déplacement prolongé sont alarmantes, d’autant que l’on manque d’informations sur le devenir des personnes », relève Alexandra Bilak.
Face à cette situation alarmante, l'IMDC appelle la communauté internationale à mettre rapidement cette question des déplacements à l'agenda des négociations en cours au sein de l'ONU sur les futurs Objectifs de développement durable, qui doivent prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement dont l'échéance arrive en 2015. « Des mesures doivent être prises pour prévenir les catastrophes mais aussi, insiste Alexandra Bilak, pour renforcer la protection des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays et répondre à la complexité croissante de leur situation. Il faut passer de la réponse d’urgence à une réponse durable permettant de stabiliser ces personnes. »
  • Laetitia Van Eeckhout
  • NOTA 1: Uno de nuestros muy asiduos lectores, profundo conocedor de los fenómenos climáticos, me ha señalado con razón que no es fácil determinar qué proporción es responsabilidad de nosotros humanos y qué proporción le corresponde a la naturaleza misma. Lo que en mi opinión, que sé mucho menos que él, es difícil de negar es que con el Calentamiento Global correspondiente a las emisiones de gases efecto invernadero de origen humano, seguimos contribuyendo día a día -en una medida no desdeñable- a exacerbar este tipo de eventos.
                       Mauricio López Dardaine

          NOTA 2: Los seguidores asiduos de este blog, por alguna razón, me envían sus comentarios por mail, de manera tal que me obligo -en la medida de mi tiempo- de transcribir al pie sus comentarios, y lo hago de manera de reservar sus nombres. Bueno, otro de estos asiduos seguidores, coincide con esto de que aún sin poder determinar con precisión cuánto influimos los humanos con nuestras emisiones de gases de efecto invernadero en la mayor intensidad y frecuencia de los fenómenos aquí comentados, tenemos una marcada cuota de responsabilidad. Lo importante es: ¿haremos algo como sociedad planetaria al respecto? ¿O sólo nos limitaremos a reemplazar bicicletas y automóviles por canoas y lanchas? Y esto último, que parecería una ironía, es lo que efectivamente ocurre -cada vez más seguido- cuando se desatan estas tormentas.

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